Caractéristiques sociofamiliales et personnelles déterminantes du placement d’enfants en centre de réadaptation

Caractéristiques sociofamiliales et personnelles déterminantes du placement d’enfants en centre de réadaptation

Caractéristiques sociofamiliales et personnelles déterminantes du placement d’enfants en centre de réadaptation

Caractéristiques sociofamiliales et personnelles déterminantes du placement d’enfants en centre de réadaptations

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Référence bibliographique [7246]

Pauzé, Robert, Toupin, Jean, Déry, Michèle et Hotte, Jean-Pierre. 1997. «Caractéristiques sociofamiliales et personnelles déterminantes du placement d’enfants en centre de réadaptation». Dans Maintien des liens familiaux et placement d’enfants , sous la dir. de Marie Simard, p. 145-151. Actes du colloque de l’équipe Jeunes et familles en transition du Centre de recherche sur les services communautaires tenu les 14-15 novembre 1996 à l’Université Laval. Québec: Université Laval, Centre de recherche sur les services communautaires.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le principal objectif poursuivi dans la recherche est d’identifier certaines des variables sociofamiliales et personnelles qui sont les plus étroitement associées au placement des enfants en CRJDA. » (p. 146)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- « La présente étude porte sur 105 enfants âgés entre 6 et 12 ans. Quarante enfants sont suivis en services externes dans un CRJDA (46 garçons et 19 filles). La répartition des garçons et des filles est, à peu de choses près, identique : on compte environ trois garçons pour une fille dans chacun des groupes. » (p. 147)
- « [...] les enfants devaient [...] avoir vécu de façon continue dans leur famille naturelle au cours des deux dernières années avant l’entrée dans l’un ou l’autre des services. » (p. 146) et être de la région montréalaise.

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La réduction du taux de placement des enfants en milieu substitut et la mise en place de solutions de rechange constituent, depuis la fin des années 80, des préoccupations de première importance pour le ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) du Québec. Différents groupes de travail (Conseil des affaires sociales, 1990; Groupe de travail pour les jeunes, 1991; Groupe de travail sur l’application des mesures de protection de la jeunesse, 1992) ont été mis sur pied et mandatés par le MSSS pour étudier les aspects législatifs et structurels des services offerts aux jeunes québécois présentant des difficultés d’adaptation et à leurs parents. Un consensus se dégage des différentes rapports produits par ces comités : il faut prévenir le plus possible le placement d’enfants en milieu substitut et rationnaliser son utilisation. Avant d’engager une réforme du système d’aide aux jeunes et à leur famille et de développer des mesures alternatives au placement, il apparaît essentiel de se pencher préalablement sur les caractéristiques de ceux qui en font actuellement l’objet, c’est-à-dire les enfants et leur famille. Pour Assailly (1989), il est prioritaire d’identifier d’abord les facteurs de risque associés au placement d’enfants en milieu substitut afin de pouvoir, par la suite, déterminer les cibles d’action sur lesquelles devraient porter les mesures de prévention. L’identification de ces facteurs devrait permettre également d’identifier les sous-groupes qui permettrait de ne plus recourir au placement que dans les cas où cette mesure apparaît comme la plus appropriée. [...] La recherche porte sur les caractéristiques de deux groupes d’enfants, l’un récemment placé en centre de réadaptation pour jeunes en difficulté d’adaptation (CRJDA) et l’autre composé d’enfants suivis en services externes d’un CRJDA. Les enfants des deux groupes proviennent de la région montréalaise et sont âgés entre 6 et 12 ans. » (pp. 145-146)