La réforme de la sécurité du revenu et l’allocation unifiée pour enfants. Mémoire présenté à la Commission parlementaire des Affaires sociales, Assemblée nationale du Québec
La réforme de la sécurité du revenu et l’allocation unifiée pour enfants. Mémoire présenté à la Commission parlementaire des Affaires sociales, Assemblée nationale du Québec
La réforme de la sécurité du revenu et l’allocation unifiée pour enfants. Mémoire présenté à la Commission parlementaire des Affaires sociales, Assemblée nationale du Québec
La réforme de la sécurité du revenu et l’allocation unifiée pour enfants. Mémoire présenté à la Commission parlementaire des Affaires sociales, Assemblée nationale du Québecs
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Référence bibliographique [7222]
Rose, Ruth. 1997. La réforme de la sécurité du revenu et l’allocation unifiée pour enfants. Mémoire présenté à la Commission parlementaire des Affaires sociales, Assemblée nationale du Québec. Montréal:
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Mon objectif est de vous démontrer que la presque totalité des familles sont perdantes et que celles qui perdent le plus sont les familles monoparentales ayant des enfants en bas âge et cela qu’elles soient bénéficiaires de l’aide sociale ou que les mères essaient de gagner leur vie à des salaires faibles. » (p. 1)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses
Type de traitement de données : Analyse de contenu, analyse statistique
3. Résumé
« Dans ce mémoire, je vais vous présenter quelques chiffres sur les effets de la réforme proposée par la sécurité du revenu et de la politique familiale sur les revenus des familles. Je vais vous essayer de convaincre qu’il sera contre-productif de couper davantage dans les montants reçus par les personnes bénéficiaires de l’aide sociale. Au contraire, à mon avis, une des conditions pour bien réussir un ’Parcours vers l’insertion, la formation ou l’emploi’, particulièrement pour les personnes ayant des enfants à charge, c’est de pouvoir compter sur un revenu suffisant pour répondre à l’ensemble des besoins essentiels afin de pouvoir se concentrer sur les tâches à accomplir. De plus, le parcours entrepris doit offrir une expérience de travail ou une formation réellement utile et il faut qu’il y ait des emplois décemment rémunérés en bout de ligne. Des services complémentaires doivent aussi être offerts sur une base gratuite. [...] En d’autres mots, on réussira à réduire les dépenses de sécurité du revenu correctement lorsqu’on aura maîtrisé le problème du chômage. Les personnes qui subissent le chômage ne sont pas responsables du manque d’emplois et ne devraient pas être punies de façon répétée pour cette situation. Une politique d’emploi bien conçue contribuera à réduire le déficit, non seulement en réduisant les dépenses directes de l’État, mais aussi en augmentant l’activité économique et donc les recettes gouvernementales. » (p. 2)