Projets d’études au cœur des réseaux familiaux transnationaux : une réflexion sur les postures éthiques des migrants
Projets d’études au cœur des réseaux familiaux transnationaux : une réflexion sur les postures éthiques des migrants
Projets d’études au cœur des réseaux familiaux transnationaux : une réflexion sur les postures éthiques des migrants
Projets d’études au cœur des réseaux familiaux transnationaux : une réflexion sur les postures éthiques des migrantss
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Référence bibliographique [715]
Guilbert, Lucille. 2010. «Projets d’études au cœur des réseaux familiaux transnationaux : une réflexion sur les postures éthiques des migrants ». Lien social et Politiques, no 64, p. 151-162.
Intentions : L’article aborde « [...] tant les opportunités que les contraintes qu’exercent les politiques en matière d’immigration et d’études sur les choix individuels et familiaux, ainsi que les postures éthiques qui en découlent. » (p.151-2)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « La présente réflexion se nourrit des résultats de plusieurs recherches effectuées entre 2006 et 2010 dans les régions du Québec parmi lesquelles un projet sur les femmes immigrantes (CFC), un autre sur la rétention de l’immigration dans les régions du Québec (CRSH), un autre encore sur les liens entre immigration et études dans des villes moyennes universitaires (CMQ_IM), avec Michèle Vatz Laaroussi, Béatriz Velez, Claudia Prévost, Gabriela Bezzi (Guilbert, 2008; Guilbert et Pré- vost, 2009; Vatz Laaroussi et al., 2007; Vatz Laaroussi et al., 2010). Ces recherches s’inscrivent dans une perspective qualitative, interactionniste et réflexive; près de 240 personnes ont été rencontrées, soit en couple soit individuellement. » (p. 152)
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« L’analyse de ces quelques récits […] révèle les liens familiaux transnationaux, la manière dont ils sont utilisés et dont ils se redéfinissent à travers l’expérience de migration de l’un ou de plusieurs des membres de la famille, comment les liens conjugaux et intergénérationnels et les projets d’études et d’immigration se modélisent en relations réciproques, et interagissent. En fait, on observe un mouvement de réflexivité récursive dans laquelle la reconceptualisation et la réactualisation du projet, des choix, de postures éthiques se renouvellent sans cesse dans une successivité de transitions. Les espaces-temps de transition que constituent les projets d’immigration et d’études marquent un temps fort d’apprentissages variés, de transmission et d’élaboration de savoirs en plus d’être un temps fort de travail identitaire. Le développement, le renforcement ou la réinterprétation de postures éthiques représentent une large part de ces apprentissages et de cet investissement. En effet, les projets des migrants sont confrontés aux réalités des politiques de gouvernance en matière d’immigration […] et d’insertion sur le marché de l’emploi. Les réseaux familiaux transnationaux tiennent une place importante dans ces projets tout comme dans l’élaboration des stratégies et de la mise en œuvre de facteurs de résilience, que ce soit au niveau du couple, des ascendants ou des descendants. » (p. 161)