1. Objectifs

Intentions :
Faire état de plusieurs questions reliées à la vie en banlieue chez les femmes et plus particulièrement de la façon dont celles-ci concilient leur travail, plus souvent localisé à l’intérieur de la ville, et les rôles familiaux qu’elles sont amenées à jouer.

Questions/Hypothèses :
- « Qu’en est-il aujourd’hui de la réalité des femmes dans certaines banlieues du Québec à l’aube de l’an 2000? » (p. 19)
- Encore un lieu d’enfermement? (p. 20)
- Comment concilier travail et famille? (p. 20)

2. Méthode

Échantillon/Matériau
- « Les études mentionnées ont été menées pour la plupart au début des années 1980. » (p. 19)
- « Les femmes que nous avons rencontrées dans le cadre de nos travaux sont pour la plupart originaires de la banlieue. Elle ne sont donc pas d’ex-urbaines. » (p. 19)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« La banlieue est encore aujourd’hui considérée par tout ce que la société peut compter d’élites éclairées comme un lieu d’abrutissement, un lieu où résident les irresponsables sociaux qui, tout en profitant de la ville centre, l’ont abandonnée à ses problèmes, qui se contrefichent de l’environnement et dont le sport de prédilection est la consommation. [...] Rassurez-vous, notre objectif n’est pas ici de nous transformer en ’chearleader’ de la banlieue, mais plutôt d’échapper au snobisme ambiant, car comme le dénonçait Francine Descarries, on a longtemps levé le nez sur la banlieue, vue comme un ’lieu de femmes’, de femmes en marge du marché du travail. Nous voulons contribuer à notre mesure au renouvellement de la réflexion sur le mode d’habiter d’une part très importante de la population du Québec. S’il est vrai que le développement de la banlieue n’est pas étranger à nombre de problèmes sociaux, économiques et écologiques, il convient d’alimenter le débat à l’aide de données récentes et en évitant les idées reçues. » (p. 18)