Le fardeau perçu par les proches de persones ayant des incapacités physiques

Le fardeau perçu par les proches de persones ayant des incapacités physiques

Le fardeau perçu par les proches de persones ayant des incapacités physiques

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Référence bibliographique [7082]

Dumont, Claire, St-Onge, Myreille, Fougeyrollas, Patrick et Renaud, Lise-Anne. 1998. «Le fardeau perçu par les proches de persones ayant des incapacités physiques ». Revue canadienne d’ergothérapie / Canadian Journal of Occupational Therapy, vol. 65, no 5, p. 258-270.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nous présentons dans cet article le résultat d’une étude sur le fardeau des proches, réalisée à l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ) en 1995-1996. Nous espérons, par ces résultats, sensibiliser les ergothérapeutes aux difficultés que vivent les personnes qui apportent leur soutien à ceux qui ont des déficiences physiques et qui peuvent subir le contrecoup des transformations actuelles du réseau de la santé. » (p. 259)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Questionnaires remplis par les cinquante-cinq aidants

Instruments :
Cinq questionnaires

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Cette étude visait à mesurer la perception de fardeau chez les proches de personnes ayant des déficiences physiques, vivant à leur domicile et fréquentant un centre de jour. Cinquante-cinq aidants ont répondu à des questionnaires portant sur trois dimensions du fardeau ainsi que sur les améliorations perçues depuis que l’aidé fréquente le Centre de jour. Des analyses en fonction de variables socio-économiques ont été faites ainsi que des comparaisons avec une clientèle psychiatrique, dont les données provenaient d’une étude précédente. Les résultats montrent un fardeau élevé pour le soutien concret offert et pour la préoccupation pour le bien-être de l’aidé. Les problèmes de déplacements extérieurs sont identifiés comme source importante de fardeau. En général, le fardeau s’est avéré plus lourd en déficience physique que dans le secteur psychiatrique. Les conclusions portent sur l’importance de considérer les facteurs environnementaux et d’intégrer les mesures du fardeau dans l’évaluation des programmes en déficience physique. » (p. 258)