La cuisine collective : un mode d’intervention familiale et communautaire prometteur axé sur la prévention sociale et le développement local

La cuisine collective : un mode d’intervention familiale et communautaire prometteur axé sur la prévention sociale et le développement local

La cuisine collective : un mode d’intervention familiale et communautaire prometteur axé sur la prévention sociale et le développement local

La cuisine collective : un mode d’intervention familiale et communautaire prometteur axé sur la prévention sociale et le développement locals

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Référence bibliographique [7069]

Fréchette, Lucie. 1998. «La cuisine collective : un mode d’intervention familiale et communautaire prometteur axé sur la prévention sociale et le développement local». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Louise S. Éthier et Alary, Jacques, p. 437-455. Actes du 4e symposium québécois de recherche sur la famille organisé par le Conseil de développement de la recherche sur la famille du Québec en collaboration avec les Centres jeunesse Mauricie--Centre-du-Québec et de l’Université du Québec à Trois-Rivières tenu à Montréal en mars 1998. Sainte-Foy, Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le présent texte rend compte d’une partie seulement des résultats de cette recherche. Il traitera de la classification des cuisines collectives selon un modèle en trois volets pour ensuite analyser un des défis à caractère social et un des défis à caractère économiques qui se posent aux cuisines collectives au Québec. » (p. 441)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Des enquêtes, des entrevues semi-dirigées, de l’observation en situation et des études de cas d’une quarantaine de cuisines du Québec ont fourni le matériau à partir duquel ont été construites nos analyses. » (pp. 440-441)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« L’étude des cuisines collectives tire son sens des efforts consentis par les familles et les intervenants sociaux pour lutter contre l’appauvrissement et atténuer ses conséquences. En ce sens, elle ne peut pas se rattacher au seul problème de la faim ni considérer les cuisines collectives comme une réponse à un problème uniquement posé en termes de santé publique. La perspective dans laquelle sont étudiées les cuisines collectives tout en prenant en considération la question de la sécurité alimentaire n’en fait pas le point d’aboutissement de cette forme d’intervention. Elle jette un regard sur le potentiel des cuisines collectives comme dispositif pour enrayer la désorganisation des réseaux de solidarité primaires (principalement la famille) et pour intervenir sur les processus sociaux déstructurants liés à la pauvreté. » (p. 437) À partir de la définition d’une cuisine collective comme regroupement de personnes autour d’une activité principale, à savoir la production de repas pour elles et leur famille, une première partie de la recherche a identifié les 30 cuisines collectives de l’Outaouais et en a analysé la dynamique. Une seconde partie a évalué les pratiques et le fonctionnement de cuisines collectives à travers le Québec pour relever les pratiques les plus prometteuses d’augmentation du potentiel des personnes, de crénaux de solidarité, d’intégration sociale, d’amélioration des conditions de vie et d’émergence de services de proximité. » (p. 440)