La réadaptation familiale des personnes cérébrolésées
La réadaptation familiale des personnes cérébrolésées
La réadaptation familiale des personnes cérébrolésées
La réadaptation familiale des personnes cérébroléséess
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Référence bibliographique [7066]
Gagné, Jacques. 1998. «La réadaptation familiale des personnes cérébrolésées». Mémoire de maîtrise, Sherbrooke, Québec, Université de Sherbrooke, Département de service social.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Étudier la personne handicapée plus spécifiquement la personne cérébrolésée en relation avec son milieu familial car celui-ci est encore celui qui, dans notre société contemporaine, possède le plus de contacts avec la personne handicapée. » (p. 38)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « Quatre personnes ont été interviewées dans le cadre de cet essai. Un homme et une femme avaient été victimes d’un trauma crânien encéphalique (TCE) et deux femmes avaient été victimes d’un accident cérébrovasculaire (ACV). » (p. 39)
Instruments : Guide d’entrevue
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Au Québec, environ 7% des individus sont considérés comme étant des personnes handicapées. Au sein de ce pourcentage, on retrouve une catégorie de gens dont les limitations se placent dans le domaine de la lésion cérébrale c’est-à-dire ceux ayant été victimes d’un accident cérébrovasculaire (ACV) ou d’un trauma crânien encéphalique (TCE). J’ai donc entrepris une recherche terrain pour mieux comprendre cette population particulière (les personnes cérébrolésées) et leur milieu familial, cela en utilisant des entrevues semi-dirigées. Quatre personnes (deux victimes de trauma crânien, deux autres ayant vécu un ACV) ont été choisies pour cette recherche et qui ont tous subi une lésion cérébrale en dedans de quatre années. Cet essai se spécialise donc sur la réadaptation familiale des personnes cérébrolésées avec un échantillon de quatre personnes, toutes vivant à Sherbrooke et souffrant encore des séquelles de l’ACV et du TCE subi. Divers éléments ont pu être mis en lumière à la suite de cette étude. Premièrement, une sorte de catalyseur familial mettant en lumière le genre de relation qui existe envers la personne cérébrolésée et les membres de sa famille et qui, par ce fait, permet le renforcement ou l’affaiblissement du lien familial. Deuxièmement, la sélectivité sur le réseau social de la lésion cérébrale, celle-ci décidant souvent du nombre et du genre de relations humaines que possédera la personne. Troisièmement, de l’importance des organismes sans but lucratif (et également des réseaux d’aide publique) d’utiliser les connaissances des membres de la famille pour mieux ainsi comprendre les problèmes et les ressources de la personne handicapée. Quatrièmement, la fatigue des aidants naturels et cinquièmement, le type de famille existante (selon l’âge du bénéficiaire) et donc l’approche que le travailleur social doit utiliser pour soutenir la famille et le bénéficiaire en tenant compte de leurs forces et faiblesses. » (résumé)