Référence bibliographique [7054]
Gilliland, Jason et Olson, Sherry. 1998. «Claims on Housing Space in Nineteenth-Century Montreal ». Revue d’histoire urbaine / Urban History Review, vol. 26, no 2, p. 3-16.
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Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions :
« Taking the case of Montreal, the nation’s largest city and its industrial powerhouse, we examine the trends of a half-century between 1850 and 1900. » (p. 3)
Questions/Hypothèses :
- « Was there improvement in the space available to the average family? Was there improvement in its environmental quality? To what extent did working-class people, who amounted to three quarters of the population, exercise control over their habitat? » (p. 3)
- « What progress was made in living standards? What progress was made toward equity in housing? What are the strategies in the housing market? » (p. 4)
2. Méthode
Échantillon/Matériau :
- Petits échantillons de foyers, allant de 180 à 370 par année sur plusieurs années (1861, 1866, 1971, 1876, 1881, 1886, 1891, 1896, 1901);
- 3 communautés culturelles sont recensées dans cette étude: les Canadiens-Français, les Irlandais catholiques, et les Protestants.
Instruments :
- Évaluation de loyer de 1848, 1861, 1881 et 1901;
- Échantillons d’enfants nés à Montréal (1859, 1879, 1899) pour aider à déterminer la mortalité infantile;
- Recensements (1861, 1866, 1871, 1876, 1881, 1886, 1891, 1896, 1901) pour déterminer la composition familiale de chacun des logements;
Type de traitement des données :
Analyse de contenu
3. Résumé
« L’espace-personne est une mesure fondamentale de l’équité dans une société urbaine. À partir de petits échantillons de la population montréalaise entre les années 1861 et 1901, nous concluons qu’il y a eu, durant cette période, une amélioration substantielle de la surface habitable moyenne disponible par personne, mais aussi une injustice flagrante et persistante dans la distribution de cet espace entre les ménages. Le marché du logement est demeuré polarisé en termes de classe sociales et d’identité culturelle. Au fur et à mesure que le surpeuplement diminuait, la densité urbaine augmentait, et le problème du logement de la classe ouvrière devenait de plus en plus un problème d’espace collectif plutôt qu’individuel. Par des réseaux de parents et de voisins, les familles ont trouvé de nouvelles façons d’exercer un certain contrôle sur de micro-espaces urbains vitaux. La restructuration des ménages a été, dans le processus permanent et exigeant de leur adaptation à l’espace d’habitation, un facteur aussi important que leurs déménagements d’une maison à l’autre. » (p. 3)