Des silences et des maux : regards sur les perceptions de parents et de médecins suite à l’annonce de la déficience motrice cérébrale

Des silences et des maux : regards sur les perceptions de parents et de médecins suite à l’annonce de la déficience motrice cérébrale

Des silences et des maux : regards sur les perceptions de parents et de médecins suite à l’annonce de la déficience motrice cérébrale

Des silences et des maux : regards sur les perceptions de parents et de médecins suite à l’annonce de la déficience motrice cérébrales

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Référence bibliographique [7027]

Kalubi, Jean-Claude, Michallet, Bernard, Bouchard, Jean-Marie et Pelchat, Diane. 1998. «Des silences et des maux : regards sur les perceptions de parents et de médecins suite à l’annonce de la déficience motrice cérébrale». Dans Innovations, apprentissages et réadaptation en déficience physique , p. 24-32. Montréal: Groupe inter-réseaux de recherche sur l’adaptation de la famille et de son environnement (GIRAFE), Centre de réadaptation Le Bouclier.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
- « [...] identifier l’expérience des parents lors de l’annonce, identifier les cycles du diagnostic évolutif et du processus-même d’annonce, identifier l’expérience du médecin, sa perception par rapport aux cycles évolutifs, identifier sa perception des réactions des parents, de leurs possibilités d’adaptation, du soutien offert, et des possiblités d’amélioration d’un tel soutien, recueillir des données par une entrevue semi-dirigée, en vue d’une recherche avec des échantillons plus vastes. » (p. 26)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Entrevues réalisées auprès de familles;
- Entrevue réalisée avec un médecin.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« La recherche sur laquelle s’appuie le présent article innove non seulement par le fait de confronter les perceptions des parents et celles des médecins, mais aussi parce qu’elle offre aux professionnels une possibilité de rétroaction face à l’exercice éprouvant d’annoncer de mauvaises nouvelles. Elle aide également à mieux cerner les cycles du diagnostic évolutif. L’annonce d’une déficience motrice cérébrale ne devrait jamais être considérée comme un fait isolé; il s’agit plutôt d’un acte complexe dont l’incidence sur l’adaptation ou la réadaptation de l’enfant ainsi que de sa famille n’est plus à démontrer.Tout en mettant en lumière le fait que le processus de réadaptation est une construction requérant la contribution de plusieurs adjuvants implicites, ce genre de recherche atteint aussi vite ses limites, du fait même de la fragilité de la parole des uns et des autres. » (p. 24)