Évaluation rétrospective des relations familiales : similitudes et différences de perceptions chez les membres de trois types de famille

Évaluation rétrospective des relations familiales : similitudes et différences de perceptions chez les membres de trois types de famille

Évaluation rétrospective des relations familiales : similitudes et différences de perceptions chez les membres de trois types de famille

Évaluation rétrospective des relations familiales : similitudes et différences de perceptions chez les membres de trois types de familles

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Référence bibliographique [7013]

Laporte, Lise et Guttman, Herta A. 1998. «Évaluation rétrospective des relations familiales : similitudes et différences de perceptions chez les membres de trois types de famille». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Louise S. Éthier et Alary, Jacques, p. 201-215. Actes du 4e symposium québécois de recherche sur la famille tenu à Montréal en mars 1998. Sainte-Foy, Québec: Presse de L’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Évaluer de façon rétrospective les perceptions de plusieurs membres de familles dysfonctionnelles. Plus précisément, les auteures cherchent à faire l’évaluation du fonctionnement familial de deux types de familles dysfonctionnelles : les familles ayant une fille souffrant de trouble limite de la personnalité et des familles ayant une fille souffrant de troubles alimentaires. » (p. 204)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Les auteures ne précisent pas le nombre de participants. Toutefois, les critères d’échantillonnage étaient que les familles devaient soit compter, une fille présentant un trouble limite de la personnalité ou une fille anorexique. Ces filles devaient avoir vécu les 16 premières années de leur vie avec leurs deux parents. De plus, elles ne devaient jamais avoir été placées ou séparées de leurs parents durant cette période. Le recrutement : « Les femmes présentant un trouble limite de la personnalité étaient recrutées à partir de huit hôpitaux francophones et anglophones de la région métropolitaine, par l’entremise de leur médecin traitant alors que les femmes anorexiques ont été recrutées parmi les patientes de l’Hôpital Sainte-Justine et de l’Hôpital pour enfants de Montréal. De plus, des femmes anorexiques tout comme les femmes du groupe de comparaison, ont été recrutées par le biais d’annonces placées dans les différents médias. » (p. 204) Ces femmes et leurs deux parents ont été invités à participer à l’étude et furent rencontrés séparément par des assistantes de recherche qui ne connaissaient pas les hypothèses de l’étude et qui étaient, dans la mesure du possible, aveugles quant au diagnostic des patientes.

Instruments :
Rencontres de deux heures. Tous les participants devaient répondre à une série de questionnaire et participer à une entrevue semi-structurée qui portaient sur divers aspects des relations familiales durant l’enfance et l’adolescence de la patiente. Les sujets complétaient les mesures d’auto-évaluation suivantes : le Parental Bonding Instrument (PBI) et le Self-Report Family Inventory (SFI).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


À l’aide d’une série de questionnaires, les auteures tentent d’évaluer de façon rétrospective les perceptions de plusieurs membres de familles dysfonctionnelles. Les résultats montrent d’intéressantes différences lorsque la fille est anorexique ou «borderline». En effet, les auteures font remarquer que chez les familles avec anorexique-restrictive, il semble exister un accord significatif à l’égard du fonctionnement familial, ce qui pourrait refléter la présence d’une cohésion hors-mesure dans ces types de familles. À l’autre extrême, chez les familles avec « borderline », on observe peu d’accords entre les membres et parfois mêmes des visions tout à fait différentes de la réalité familiale. Ces résultats semblent refléter les caractéristiques du fonctionnement familial que l’on peut retrouver dans la littérature clinique, ce qui provoque un questionnement de la part des auteures. Ce questionnement, d’ordre éthique à l’égard de la validité des questionnaires et de la véracité des propos rapportés par les participants, cherche à savoir lequel, du clinicien ou du chercheur, rapporte-t-il le plus d’objectivité dans l’observation du fonctionnement familial?