Pauvreté et nouvelles solidarités. Repenser l’intervention

Pauvreté et nouvelles solidarités. Repenser l’intervention

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Pauvreté et nouvelles solidarités. Repenser l’interventions

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Référence bibliographique [6918]

Saint-Amand, Nérée et Kérisit, Michèle. 1998. Pauvreté et nouvelles solidarités. Repenser l’intervention. Montréal: Éditions Saint-Martin.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Les principaux buts de notre recherche peuvent se formuler ainsi :
- mieux connaître et partager les approches innovatrices, alternatives et communautaires inventées par les familles pauvres;
- mieux comprendre l’avantage de ces approches permettant aux familles de vivre dans un minimum de dignité et de justice;
- proposer des pistes d’intervention et de recherche pour orienter les pratiques et politiques actuelles. » (p. 12)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Cinquante-huit « [...] personnes, habituellement des mères de famille, participant dans des ressources alternatives. Ces ressources devaient répondre aux trois critères suivants : intervenir auprès des familles démunies, avoir un mandat de lutte contre la pauvreté et se distinguer par l’originalité de leurs approches d’intervention. De plus, ces ressources devaient être autonomes, locales et avoir existé depuis une année ou plus ». (p. 14)

Instruments :
Entretiens dans lesquels le fonctionnement, l’histoire et la philosophie des ressources ont été abordés.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Dans un premier temps, pour faire connaître ces autres pratiques [innovatrices], nous les avons inventoriées en établissant un répertoire canadien de ressources alternatives illustrant différentes approches actuellement pratiquées par les ressources alternatives dans des domaines très divers tels l’alimentation, le logement, la préparation à l’emploi et l’assistance (St-Amand et al., 1996). Nous reconnaissions au départ qu’elles étaient généralement informelles, inventées localement, peu connues au-delà des milieux où elles se pratiquent et habituellement peu valorisées. Pourtant ces ressources riches en créativité pourrraient constituer la base d’un développement solidaire, d’une restructuration des soutiens familiaux et des réseaux de sociabilité (De Gaulejac, 1994) et d’un rééquilibrage des forces entre l’économique et le communautaire (Ninacs, 1995). Dans un deuxième temps, pour les familles qui s’y engagent et pour les intervenantes qui y travaillent, souvent de façon isolée, nous avons voulu cartographier ce qui se passe effectivement dans ces mouvements d’emprise, afin d’en dégager une alternative aux interventions traditionnelles auprès des familles pauvres. L’objectif du troisième chapitre présente un panorama de ces pratiques alternatives. Nous apprécions le dynamisme de ces ressources alternatives en valorisant leurs stratégies et les pratiques créées pour survivre, afin d’éviter la marginalisation et la misère tout en affrontant, au quotidien, les problèmes qu’entraîne la grande pauvreté. Selon les témoignages des familles, nous tentons d’illustrer, au cours des chapitres 4 à 8, quelques volets de ces pratiques et quelques principes qui les sous-tendent. » (p. 12)