Perceptions de jeunes survivants de leucémie au regard de leur engagement scolaire et des facteurs susceptibles d’y contribuer
Perceptions de jeunes survivants de leucémie au regard de leur engagement scolaire et des facteurs susceptibles d’y contribuer
Perceptions de jeunes survivants de leucémie au regard de leur engagement scolaire et des facteurs susceptibles d’y contribuer
Perceptions de jeunes survivants de leucémie au regard de leur engagement scolaire et des facteurs susceptibles d’y contribuers
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Référence bibliographique [69]
Tougas, Anne-Marie. 2011. «Perceptions de jeunes survivants de leucémie au regard de leur engagement scolaire et des facteurs susceptibles d’y contribuer». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.
Intentions : «La présente thèse a pour but d’examiner les perceptions de jeunes survivants de leucémie, pour qui la phase aiguë de la maladie et des traitements est terminée, afin de mieux comprendre leur engagement scolaire et d’identifier des facteurs qui y contribuent positivement.» (p. 46)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : «L’échantillon de la thèse se compose de 23 filles et 30 garçons, âgés en moyenne de 11,5 ans (ÉT =3,3) et ayant reçu des traitements pour une leucémie depuis environ 5,7 ans (ÉT= 2,7).» (p. 53)
Type de traitement des données : Analyse statistique Analyse de contenu
3. Résumé
«Les résultats des analyses descriptives brossent un portrait positif de l’engagement scolaire des jeunes survivants. Ces derniers paraissent ambitieux et sérieux dans les stratégies qu’ils disent mettre en œuvre et reconnaissent le soutien, surtout cognitif, de leurs proches. […] Si leurs perceptions varient en fonction des caractéristiques sociodémographiques, les résultats ne pointent toutefois pas dans une direction qui apparaît claire et constante. […] En ce qui concerne les caractéristiques sociodémographiques examinées, les résultats révèlent que les jeunes de familles moins nanties (en particulier ceux diagnostiqués en bas âge) et les filles ayant reçu des traitements plus invasifs sont davantage sujets à se dire moins engagés au plan scolaire. En ce qui concerne le soutien perçu, celui de la fratrie et des amis parait prégnant dans les perceptions des survivants qui rapportent davantage d’engagement scolaire. […] En somme, la thèse dévoile que les survivants entrevoient leur engagement scolaire de façon similaire aux jeunes tout-venants. Si leurs perceptions varient, les résultats pointent vers la nécessité de reconnaître et d’alléger le fardeau des familles qui, en raison de la monoparentalité ou du faible revenu, sont aux prises avec des ressources limitées pour faire face aux difficultés engendrées par la maladie.» (p. xi-xii)