1. Objectifs

Questions/Hypothèses :
Cet article tente d’abord de trouver réponse à « Certaines questions qui nécessitent de s’interroger sur la façon de conceptualiser la composante parentale en fonction des rôles exercés par les mères et les pères ». (p. 269)
Les auteurs s’interrogent aussi sur l’intervention : « [...] quel est le type d’engagement paternel que l’on souhaite encourager? Eu égard aux mères, les pères devraient-ils s’engager différemment auprès de leur enfant? » (p. 270)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
- Études sur les compétences des mères et des pères;
- Études de comparaison des interactions mère-enfant et père-enfant;
- Programmes d’intervention.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu, réflexion critique

3. Résumé

« Cet article présente différentes pistes de réflexion pour les intervenants intéressés à intégrer les pères dans leur pratique quotidienne d’intervention. L’élaboration et l’implantation de programmes d’intervention qui prennent en compte les réalités familiales vécues à la fois par les mères et les pères, nécessitent que l’on s’interroge sur la façon de conceptualiser les rôles parentaux (maternel et parternel). Cet article se concentre plus spécifiquement sur une des dimensions de cette conceptualisation soit celle de la vision complémentaire ou similaire des rôles maternel et parternel exercés dans la famille. Dans un premier temps, nous discuterons des difficultés d’ordre théorique ou conceptuel auxquelles sont confrontés les intervenants qui désirent rejoindre les pères. Par la suite, une brève synthèse des facteurs reconnus pour favoriser l’engagement paternel sera réalisée. En regard de la conceptualisation des rôles parentaux nous présenterons, dans un troisième temps, les appuis empiriques associés au caractère différencié ou non des rôles exercés par les mères et les pères. Suivra ensuite une revue des programmes d’intervention actuellement offerts aux pères. Finalement, différentes interventions prometteuses seront discutées à la lumière des résultats provenant des études portant sur l’engagement paternel. » (p. 265)