1. Objectifs

Intentions :
« L’article présente un état de la question sur la mort reliée aux accidents de procréation et à la perte du bébé à la naissance ou peu après. Il traite ensuite de réactions particulières chez les endeuillés confrontés à ce type de pertes et il identifie des facteurs aidants pour favoriser une saine traversée du deuil chez les couples et les familles affectés. » (p. 1)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« Donner la vie, mettre au monde un enfant, fonder une famille, rien de plus éloigné de la mort croit-on. Pourtant la mort survient parfois dans le projet de procréation. Que le projet de donner vie meure avec l’annonce de la stérilité, que l’enfant attendu ne voie pas le jour en raison d’une fausse-couche, qu’il meure à la naissance ou subitement quelque temps plus tard, l’événement est souvent imprévisible, Le deuil qui s’ensuit n’en est pas moins pénible. Les accidents de procréation semblent aller à l’encontre de l’ordre naturel des choses pour les jeunes parents qui voient la vie s’éteindre avant même qu’elle n’ait pu s’épanouir. Ces pertes imposent une déchirure au projet de famille et sont porteuses d’une souffrance aiguë. Une souffrance qui a besoin d’être nommée, vécue et reconnue. Le projet de procréation qu’un accident interrompt soudainement, l’enfant attendu qui ne vient pas, le bébé à peine accueilli qui s’éteint, créent chez les endeuillés ce sentiment que la vie ne sera plus jamais la même. » (p. 1)