Lachance, Micheline. 2010. Rosalie Jetté et les filles-mères au XIXe siècle. Montréal: Leméac.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : Issu du mémoire de maîtrise de l’auteure, ce livre, à la manière d’une biographie, « [...] raconte la vie de la fondatrice [de l’Hospice Sainte-Pélagie, Rosalie Jetté] (1794-1864) et se penche sur le sort réservé à ses pensionnaires, des jeunes femmes rejetées par leurs familles et qui venaient accoucher à Montréal dans la honte et la clandestinité. » (quatrième de couverture)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : Données documentaires diverses (manuscrits provenant des Archives des Sœurs de Miséricorde et dossiers concernant cette communauté).
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Au milieu du XIXe siècle, une nouvelle réalité sociale fait son apparition : des filles-mères en nombre croissant investissent Montréal en quête d’un refuge où accoucher. Rosalie Jetté a fondé en 1845 la première maternité montréalaise, l’Hospice de Sainte-Pélagie, mieux connue sous le nom de Miséricorde. [...] Deux forces extérieures ont perturbé le développement de cette maternité. D’abord, l’évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, l’a mise sous tutelle en obligeant sa fondatrice à se faire religieuse et à se soumettre à son autorité. Ensuite, les médecins de Montréal ont pris le contrôle médical de l’établissement en éliminant les religieuses sages-femmes qui, jusqu’alors, accouchaient les filles-mères. En observant le rôle social joué par Rosalie Jetté dont la maternité a recueilli des milliers de jeunes femmes enceintes, ce livre veut contribuer à accorder à sa fondatrice la place qui lui revient dans l’histoire de l’obstétrique. Et peut-être, aussi, donner un visage aux filles-mères que la société puritaine du temps a caché. » (quatrième de couverture)