D’esclave à roi, l’évolution de la protection de l’enfant

D’esclave à roi, l’évolution de la protection de l’enfant

D’esclave à roi, l’évolution de la protection de l’enfant

D’esclave à roi, l’évolution de la protection de l’enfants

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Référence bibliographique [6679]

Ladouceur, Julie. 1999. «D’esclave à roi, l’évolution de la protection de l’enfant». Dans La protection de l’enfant : évolution , sous la dir. de Fondation Charles-Coderre, p. 129-216. Prix Charles-Coderre 1998. Sherbrooke, Québec: Les Éditions Revue de Droit Université de Sherbrooke.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nous tâcherons donc de répondre à ces trop nombreuses interrogations d’ordre juridique tout autant que social sur la protection infantile. Pour ce faire, nous tenterons d’analyser l’évolution du comportement de l’homme. [...] Nous y découvrirons diverses interprétations de l’autorité parentale et de l’autonomie devant être accordée aux mineurs. Nous constaterons l’évolution initialement doctrinale et jurisprudentielle: celle de l’intérêt de l’enfant. Nous essayerons par le même fait d’analyser la position de divers acteurs juridiques. » (pp. 134-135)

Questions/Hypothèses :
« En d’autres termes, cette interrogation perpétuelle pourrait s’illustrer ainsi : est-il nécessaire de protéger un enfant de lui-même et de la société en permettant à cette dernière de le contrôler par l’entremise de ses parents soumis à la surveillance de l’administration étatique? Ne serait-il pas préférable de permettre à l’enfant de grandir, d’acquérir de la maturité en l’autorisant à apprendre de ses propres erreurs, de ses mauvais choix personnels? » (p. 133)

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Le résumé
« La littérature et la philosophie moderne dépeignent souvent l’enfance dans une atmosphère d’insouciance et d’innocence. Le poète Victor Hugo, dira même : ’il est si beau, l’enfant avec son doux sourire, sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, ses pleurs vite apaisés. Laissant errer sa vie étonnée et ravie, offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie et sa bouche aux baisers’. L’enfant y est décrit comme un être pur, protégé des horreurs de la société et porteur du germe d’une humanité meilleure. La réalité est par contre assurément différente que ne peuvent le laisser entrevoir ces penseurs. Il suffit de songer aux enfants du Tiers Monde, dont l’existence n’est qu’une succession de misère et de malheurs et qui demandent pourtant qu’une chose toute simple : de rêver. [...] Malheureusement, il n’est nullement nécessaire de s’exiler pour constater l’omniprésence de cette enfance triste et sévère. Songeons notamment aux enfants vivant sous le seuil de la pauvreté, à ceux en manque d’attention et d’amour, à ceux qui sont marginalisés, ou encore, à ceux qui sont victimes d’abus sexuels. Ces enfants ne proviennent pas tous, malgré les trop nombreux préjugés à cet égard, d’un environnement défavorisé et peu scolarisé. Nombreux sont ceux dont les parents, aisés financièrement, croient qu’argent et excellente éducation sont susceptibles de compenser l’absence d’amour parental. » (pp. 131-132)