L’homme est un roseau pensant. Attachement et autorité du manque
L’homme est un roseau pensant. Attachement et autorité du manque
L’homme est un roseau pensant. Attachement et autorité du manque
L’homme est un roseau pensant. Attachement et autorité du manques
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Référence bibliographique [6658]
Leclerc, Marc-Yves. 1999. «L’homme est un roseau pensant. Attachement et autorité du manque ». PRISME, no 29, p. 54-61.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Questions/Hypothèses : « Quelle sorte de condition parentale faut-il rassembler pour contribuer à installer chez un enfant un attachement confiant? [...] Quel est donc le secret de la stabilité affective des parents qui ainsi contribuent à celle de leur enfant au cours de cette période cruciale de 0 à 3 ans? » (p. 54)
2. Méthode
Type de traitement des données : Essai
3. Résumé
L’auteur traite du rôle des parents, de la condition parentale. Il aborde d’abord la fonction maternelle en passant par l’attachement et par l’effet miroir. Il traite ensuite de l’importance du manque qui constitue la qualité affective stable de la relation de l’enfant avec sa mère. En effet, le manque est ce qui permet à l’enfant de faire son entrée dans le monde symbolique en ayant la capacité de se représenter quelque chose qui est absent. Il parle ensuite de la collaboration entre la mère et le père. Leurs rôles complémentaires rend essentielle la coopération entre eux pour trouver le juste équilibre entre la surprotection de la mère et l’abandon du père. L’auteur fait ensuite une comparaison avec l’évolution des sociétés pour illustrer le rôle de l’autorité parentale. Il montre l’inadéquation d’une autorité strictement verticale ou horizontale, autant pour une société que pour un enfant. Il aborde ensuite les effets de la confusion des rôles entre père et mère, situation dans laquelle tout le monde veut le pouvoir. Il conclut sur la fonction parentale face à l’enfant, voulant que chaque parent se soumette aux règles de sa fonction (guider et protéger) et non aux règles de l’autre.