1. Objectifs

Intentions :
« Cet article propose une réflexion critique sur l’évolution des discours sur les enfants et la violence conjugale, ainsi que sur les pratiques qui accompagnent ces discours [afin de] d’identifier les différents discours et d’illustrer certains de leurs éléments constitutifs à partir d’exemples tirés de la littérature. » (p. 186)

2. Méthode

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé

« Il est maintenant largement reconnu que la violence conjugale n’affecte pas seulement les femmes, mais aussi les enfants qui sont exposés à la violence exercée à l’endroit de leur mère, les militantes et les chercheurs féministes ont joué un rôle de premier plan dans le développement d’une préoccupation sociale concernant la situation de ces enfants, mais leur travaux ont été critiqués, particulièrement par les auteurs s’inscrivant dans un courant féministe poststructuraliste ou postmoderne, et ont été largement ignorés par les auteurs non féministes préoccupés d’abord par le développement des enfants. Il semble donc que leur discours ait plutôt été instrumentalisé et marginalisé dans les discours, les politiques et les pratiques d’intervention, particulièrement dans le champ de la protection de l’enfance. » (p.198) « La première partie se concentre sur le mouvement féministe et sur la contribution des militantes et des chercheures féministes à la reconnaissance sociale de la situation des femmes et des enfants qui vivent dans un contexte de violence conjugale. […] la deuxième partie se penche sur ce que nous décrivons comme étant le ‘nouveau’ discours dominant, qui place l’enfant et le problème de l’exposition à la violence conjugale au cœur de ses préoccupations. » (p. 186-7)

L’ouvrage collectif fait également l’objet d’une fiche dans Famili@.