L’engagement des pères dans les soins donnés à leur enfant atteint de maladie mentale

L’engagement des pères dans les soins donnés à leur enfant atteint de maladie mentale

L’engagement des pères dans les soins donnés à leur enfant atteint de maladie mentale

L’engagement des pères dans les soins donnés à leur enfant atteint de maladie mentales

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Référence bibliographique [6565]

Pettigrew, Sophie. 1999. «L’engagement des pères dans les soins donnés à leur enfant atteint de maladie mentale». Mémoire de maîtrise, Sainte-Foy, Québec, Université Laval, Département des sciences de l’éducation.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de cet essai est de recueillir l’information permettant d’apporter une compréhension de la problématique afin de mieux saisir la perspective des hommes qui ont un enfant atteint de maladie mentale. » (p. 2)

Questions/Hypothèses :
« Les pères seraient-ils moins touchés ou moins préoccupés que les mères par la situation de leur enfant? Seraient-ils moins impliqués dans les soins à donner à leur enfant? Comment composent-ils avec la situation? Vivent-ils une détresse émotive distincte de celle vécue par les femmes ou est-ce la façon de l’exprimer qui soit différente? Ont-ils des besoins spécifiques ou une façon particulière de demander de l’aide qui vont à l’encontre de leur image masculine? » (p. 2)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- « L’échantillonnage consistait à rejoindre des pères dont l’enfant est atteint de maladie mentale, généralement des troubles schizophréniques, des troubles d’hyperactivité, des troubles phobiques ou des troubles bipolaires (maniaco-dépressifs). L’âge de l’enfant n’étant pas un critère, nous retrouverons des personnes atteintes de maladie mentale de tous les âges (enfants, adolescents et adultes). » (p. 3)
- « Les 19 répondants de l’étude ont un âge moyen de 57 ans qui varie entre 38 et 75 ans. » (p. 3)

Instruments :
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La façon d’aborder la maladie mentale s’est grandement modifiée au cours des trois dernières décennies. À partir des années 1950, l’utilisation des neuroleptiques, l’évolution des politiques sociales et la diversité des pratiques médicales et psychiatriques ont contribué à mettre en place le processus de désinstitutionnalisation des personnes présentant des troubles psychiatriques chroniques. Pour Thompson et Doll (1982), ce sont les familles, parmi toutes les institutions de la communauté, qui sont appelées à jouer un rôle de premier plan dans le soin des personnes atteintes de troubles mentaux. La société et l’État misent sur la famille pour trouver l’équilibre nécessaire entre le modèle institutionnel et le maintien de la personne souffrant de problèmes de santé mentale dans leur milieu naturel. Si, pour la majorité d’entre nous, les maladies mentales évoquent l’étrangeté et l’inconnu et si elles éveillent des sentiments ambigus tels la peur, la sympathie ou le dégoût, qu’en est-il des parents et des proches qui vivent ou côtoient une personne atteinte d’une maladie mentale au jour le jour, dans un quotidien qui mobilise sans doute beaucoup de leur énergie émotionnelle? À quoi se heurtent-ils et comment vivent-ils ces situations? » (p. 1)