Le nom de la mère : mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminin
Le nom de la mère : mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminin
Le nom de la mère : mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminin
Le nom de la mère : mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminins
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Référence bibliographique [6515]
Saint-Martin, Lori. 1999. Le nom de la mère : mères, filles et écriture dans la littérature québécoise au féminin. Coll. «coll. Essais critiques». Montréal: Éditions Nota Bene.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : - « Situer la maternité dans son contexte social. » (p. 20) - « Repenser les valeurs qui fondent notre culture et qui reposent sur un déni des pouvoirs reproducteurs et créateurs des femmes. » (p. 20) - Offrir une réflexion sur la maternité, en la situant dans son contexte social et historique par l’entremise de l’oeuvre de nombreuses auteures québécoises.
2. Méthode
Type de traitement des données : Essai
3. Résumé
« Mise en doute par certains et considérée comme allant de soi par d’autres, la spécificité de l’écriture au féminin est au coeur de nombreux débats. Lori St-Martin prend ici parti et propose une explication tout à fait nouvelle, inspirée de la théorie littéraire et de la psychanalyse féministe: le rapport mère-fille, pivot de l’identité des femmes, est tout aussi déterminant pour leurs écrits. Loin d’être un simple thème, cette relation passionnelle et ambivalente, traversée de ruptures et de rapprochements, de violence et de tendresse, imprime aux textes de femmes - de manière variable selon les auteures et les époques - leur forme caractéristique, des structures narratives aux tournures syntaxiques en passant par les rythmes et les métaphores. Appuyée sur une profonde connaissance de la théorie féministe française et anglo-saxonne, l’analyse convoque la littérature québécoise au féminin (récits en prose surtout, mais aussi théâtre, théorie-fiction, poésie), de la Chair décevante de Jovette Bernier (1931) aux textes contemporains. Riche et nuancée, l’interprétation qui en est proposée fait ressortir les rapprochements et les échos, sans aplanir les divergences. Des terribles mères fictives qui tuent leurs enfants ou sont tuées par eux à celles qui, de nos jours, inventent la poésie du corps gravide et du quotidien mère-fille, on voit naître un timide mais tenace espoir. Source, il n’y a pas si longtemps, de l’oppression des femmes, la maternité devient ici le fondement d’une réflexion féministe nouvelle. Un essai subtil, provocant et tout à fait actuel. » (quatrième de couverture)