Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmes

Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmes

Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmes

Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmess

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Référence bibliographique [640]

Ledoux-Beaugrand, Evelyne. 2010. «Imaginaires de la filiation : la mélancolisation du lien dans la littérature contemporaine des femmes». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Département des littératures de langue française.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette thèse a pour objectif de cerner les modifications que connaît l’imaginaire de la filiation à travers ce changement de paradigme. » (p. iii)

Question/Hypothèses :
« L’hypothèse de travail est la suivante : à l’imaginaire d’une filiation déployée uniquement dans la latéralité des liens sororaux, se substitue au tournant des années 1990 un imaginaire mélancolique de la filiation, corollaire de la posture d’héritière désormais occupées par les auteures et penseures contemporaines. L’hypothèse de travail est la suivante : à l’imaginaire d’une filiation déployée uniquement dans la latéralité des liens sororaux, se substitue au tournant des années 1990 un imaginaire mélancolique de la filiation, corollaire de la posture d’héritière désormais occupées par les auteures et penseures contemporaines. » (p. iii)


2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Dix-neuf récits de femmes « […] quelques-uns appartenant au genre fictionnel, d’autres à l’autobiographie et à l’autofiction, tous portés par le je d’une femme qui donne ainsi l’illusion d’une subjectivité exprimée sans médiation [...] » des années 1990 et des écrits féministes publiés depuis les années 1970, a valeur d’échantillonnage. (p. 21)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cette thèse s’intéresse à un changement de paradigme dans l’imaginaire de la filiation tel qu’il est donné dans la littérature des femmes et les écrits du féminisme. […] Alors que la génération des années 1970 et du début des années 1980, se réclamant en un sens des discours d’émancipation des Lumières (liberté, égalité, fraternité), refusait l’héritage des générations antérieures, imaginant une communauté construite dans la sororité et fondée sur le meurtre des figures parentales, la génération actuelle n’est plus, quant à elle, dans la rupture. Située dans l’appropriation du passé et de l’histoire, elle réinvestit l’axe vertical de la généalogie. Or, c’est dans un récit familial mortifère ou encore lacunaire, morcelé, troué par le secret, ruiné par le passage du temps, toujours en partie perdu, qu’avancent les auteures, tout en questionnant le généalogique. […] En d’autres termes, l’interrogation filiale à l’œuvre chez cette génération héritière participe d’une recherche de l’altérité, voire de l’étrangement, également présente dans les écrits théoriques et critiques du féminisme de la troisième vague. […] À l’aune de cette analyse menée dans la première partie […] et consacrées plus précisément à l’étude des récits sélectionnés, de dégager les modalités filiales explorées par les auteures depuis le tournant des années 1990. » (p. iii)