1. Objectifs

Intentions :
« La présente étude vise à évaluer les conséquences de l’utilisation de différents répondants pour établir le diagnostic des troubles de conduites sur la prévalence des troubles de conduites obtenue dans un échantillon clinique et sur les caractéristiques socio-familiales des jeunes diagnostiqués TC. » (p. 40)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
408 adolescents âgés de 12 à 17 ans, dont 292 garçons (71, 6%) et 116 filles (28,4 %). « Pour participer à l’étude les jeunes devaient rencontrer les critères suivants : être âgés de 12 à 17 ans, être référés soit à un service de prise en charge soit à un service de suivi intensif pour prévenir le placement dans l’un ou l’autre des Centres jeunesse participants (Montréal, Québec, Estrie, Côte-Nord). » (p. 42)

Instruments :
Diagnostic Interview Schedule for Children Revised (DISC-II; Schaffer et al. 1993)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« La présente étude se propose d’approfondir la question de l’impact de différents répondants soit le parent ou l’adolescent sur la prévalence des troubles des conduites et sur la sévérité des portraits cliniques obtenus à partir d’un échantillon clinique d’adolescents. L’échantillon clinique est composé de 408 adolescents âgés de 12 à 17 ans, dont 292 garçons (71, 6%) et 116 filles (28,4 %). L’âge moyen des jeunes est de 15, 4 ans. Le diagnostic de troubles des conduites est établi à l’aide du ’diagnostic Interview Schedule for Children Revised’ (DISC-II; Shaffer et al., 1993). Les mesures prises pour évaluer les caractéristiques sociofamiliales des adolescents présentant des troubles des conduites concernent les variables sociodémographiques, les variables familiales, les caractéristiques personnelles du parent, les relations parents-enfant et les caractéristiques personnelles de l’adolescent. Les résultats révèlent qu’on obtient, peu importe le répondant interrogé par les chercheurs, une prévalence semblable d’adolescents présentant des troubles des conduites. Cependant, les adolescents ont tendance à signaler un plus grand nombre de critères diagnostiques comparativement au parent. Sur le plan des caractéristiques sociofamiliales, il n’y a pas de différence notable entre les deux sous-groupes présentant des troubles des conduites c’est-à-dire entre les adolescents diagnostiqués par le parent et ceux diagnostiqués par le jeune lui-même. » (Résumé)