L’expérience des aînés dans la diaspora : familles, rapports intergénérationnels et expérience du vieillissement au sein des familles ethnoculturelles

L’expérience des aînés dans la diaspora : familles, rapports intergénérationnels et expérience du vieillissement au sein des familles ethnoculturelles

L’expérience des aînés dans la diaspora : familles, rapports intergénérationnels et expérience du vieillissement au sein des familles ethnoculturelles

L’expérience des aînés dans la diaspora : familles, rapports intergénérationnels et expérience du vieillissement au sein des familles ethnoculturelless

| Ajouter

Référence bibliographique [6332]

Das, Kalpana. 2000. «L’expérience des aînés dans la diaspora : familles, rapports intergénérationnels et expérience du vieillissement au sein des familles ethnoculturelles». Dans Les relations intergénérationnelles au Canada : perspectives multiculturelles et multireligieuses , sous la dir. de Jacques Grand’Maison, Lefebvre, Solange et Charrette, Claude, p. 82-94. Montréal: Groupe de recherche sur les pratiques sociales et religieuses, Université de Montréal.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Comprendre l’expérience des aînés dans la diaspora.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Ma communication se base sur trois réalités clés : les familles en milieu ethnoculturel et immigrant, les rapports intergénérationnels et l’expérience du vieillissement. J’estime qu’une bonne compréhension de ces trois éléments essentiels permet d’envisager des actions éclairées sur les relations intergénérationnelles avec les aînés des communautés ethnoculturelles.
J’aborderai ces trois réalités dans le contexte de la diaspora. Le terme diaspora est utilisé ici d’une façon symbolique plutôt qu’au sens sociologique ou démographique. La diaspora symbolise ’être ailleurs que là où on est né’. Dans ce sens, la dimension de l’exil est implicite au mot diaspora. C’est l’expérience de cet ’être ailleurs’ qui m’intéresse ici, telle qu’elle est vécue par les aînés. Je suis persuadée en effet qu’une grande partie de la population âgée issue des communautés ethnoculturelles se sent en exil au Canada/Québec, avec toutes les implications psychosociales qui en découlent.
En outre, il importe de savoir d’ores et déjà que le milieu ethnoculturel ou ethnic communities est marqué par une forte hétérogénéité. Cette hétérogénéité est à la fois interne et externe à chaque communauté. Sur le plan interne, les communautés ethnoculturelles se subdivisent sur les bases régionales, religieuses, linguistiques, des classes sociales du pays d’origine, etc. Sur le plan externe, elles se distinguent selon la provenance géoculturelle, selon la civilisation partagée, selon la race et la religion, etc.
Dans les lignes qui suivent, je m’efforcerai de comprendre les trois réalités clés précitées, à savoir, les familles, les rapports intergénérationnels et l’expérience du vieillissement. Ce qui passe avant tout par une grille de lecture dont la toile de fond pourrait reposer sur les notions de culture et d’ethnicité. Finalement, j’entends proposer quelques modalités pratiques dans les relations intergénérationnelles avec les aînés des communautés ethnoculturelles. » (p. 82)