1. Objectifs

Intentions :
« Cet article évalue la validité de construit et la fiabilité d’une version québécoise de l’échelle de dépression postnatale d’Edimbourg (EPDS) auprès d’une population de mères de statut socio-économique faible. » (p. 201)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
224 mères « [...] recrutées dans le cadre du programme intégré de prévention et de promotion en périnatalité ’Naître égaux, grandir en santé’ » (p. 201)

Instruments :
Version québécoise de l’échelle de dépression postnatale d’Edimbourg (EPDS)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

L’échelle de dépression postnatale d’Edimbourg (EPDS)] « [...] [A] été conçue spécifiquement pour mesurer la symptomatologie dépressive des mères à la période postnatale dans le but de pallier les problèmes de validité apparente que peuvent comporter les échelles conçues pour une population générale. Deux cent vingt-quatre mères recrutées dans le cadre du programme intégré de prévention et de promotion en périnatalité ’Naître égaux, grandir en santé’ (Martin & Boyer, 1995) ont répondu à l’EPDS entre le 22e et le 35e jour postpartum. L’analyse factorielle confirmative, effectuée avec LISREL, fait ressortir un modèle à 2 facteurs, le premier reflétant la présence de symptômes dépressifs et le second, celle d’anxiété cognitive. Cette structure est différente de celle proposée par Cox, Holden et Sagovsky (1987), auteurs et auteures de l’EPDS. Elle correspond cependant aux résultats d’autres auteures et auteurs qui se sont penchés sur la structure factorielle de l’EPDS en utilisant l’analyse factorielle confirmative (Pop, Komproe, & van Son, 1992) et est le signe d’une bonne validité de construit. La fiabilité de l’instrument s’est également révélée satisfaisante, avec un indice alpha de Cronbach de 0,82 pour l’ensemble des questions. » (p. 201)