Évaluation d’une intervention téléphonique individualisée menée auprès de soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Évaluation d’une intervention téléphonique individualisée menée auprès de soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Évaluation d’une intervention téléphonique individualisée menée auprès de soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Évaluation d’une intervention téléphonique individualisée menée auprès de soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimers

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Référence bibliographique [6296]

Dubé, Chantale. 2000. «Évaluation d’une intervention téléphonique individualisée menée auprès de soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer». Thèse de doctorat, Sainte-Foy, Québec, Université Laval, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Cette recherche poursuivait l’objectif d’évaluer l’efficacité d’une intervention téléphonique individualisée visant à diminuer les symptômes dépressifs, l’anxiété, le sentiment de fardeau et le désir de placement en institution des soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ayant des comportements physiquement non agressifs. » (résumé 1)

Questions/Hypothèses :
1) « Comparativement aux soignants du groupe témoin, les soignants du groupe d’intervention devraient diminuer significativement leurs symptômes dépressifs.
2) comparativement aux soignants du groupe témoin, les soignants du groupe d’intervention devraient diminuer significativement leur anxiété.
3) comparativement aux soignants du groupe témoin, les soignants du groupe d’intervention devraient diminuer significativement leur sentiment de fardeau.
4) comparativement aux soignants du groupe témoin, les soignants du groupe d’intervention devraient diminuer significativement leur désir de placement de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. » (p. 71)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Les soignants familiaux ont été répartis en deux groupes, soit le groupe d’intervention (n = 25) et le groupe témoin (n = 25). » (résumé 1)

Instruments :
- Échelle des Comportements Perturbateurs (Baumgarten et al., 1990)
- Inventaire de Dépression de Beck (Beck, 1978)
- Inventaire d’Anxiété Situationnelle et de Trait d’Anxiété 65+ (Bouchard, Ivers, Gauthier, Raîche & Pelletier, 1996)
- Inventaire du Fardeau (Zarit & Zarit, 1987)
- Inventaire des Relations Interpersonnelles (Tilden, 1987)
- Échelle de statut mental modifié (Teng & Chui, 1987)
- Système de mesure de l’autonomie fonctionnelle (Hébert, Carrier & Bilodeau, 1988)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La prise en charge d’une personne souffrant de la maladie d’Alzheimer génère des conséquences néfastes sur les différents aspects de la santé psychologique des soignants familiaux. Considérant cet état de fait, des programmes d’intervention ont été mis sur pied afin de contrer les effets dévastateurs de la prise en charge. Même si plusieurs programmes ont été proposés, les études qui ont mesurés leur efficacité ont obtenu des résultats plutôt décevants. En tenant compte des limites contenues dans les programmes, cette recherche présente donc un programme novateur d’intervention. L’objectif poursuivi dans cette recherche consiste à évaluer l’efficacité d’une intervention téléphonique individualisée visant à diminuer les symptômes dépressifs, l’anxiété, le sentiment de fardeau et le désir de placement en institution des soignants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ayant des comportements physiquement non agressifs. L’intervention a été dispensée par un intervenant sur une période de douze semaines à raison d’un entretien téléphonique hebdomadaire et comporte plusieurs thèmes mais place l’accent principalement sur les stratégies de gestion des comportements physiquement non agressifs. L’échantillon comprenait 50 soignants familiaux et un nombre équivalent de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Les soignants familiaux ont été répartis en deux groupes soit le groupe d’intervention (n = 25) et le groupe témoin (n = 25). Les résultats suggèrent que comparés au groupe témoin, les soignants qui ont pris part à l’intervention présentent des symptômes dépressifs, un degré d’anxiété, un sentiment de fardeau et un désir de placement en institution significativement moins élevés. Dans l’ensemble, les résultats obtenus montrent la pertinence de créer des programmes d’intervention téléphonique individualisée qui tiennent comptent des troubles de comportements de la personne atteinte de la maladie d’ Alzheimer et de leur gestion. » (résumé 2)