1. Objectifs

Intentions :
« La première section de ce numéro porte sur la consommation de tabac et d’alcool, sur l’état de santé perçu et sur le bien-être psychologique des parents de nourrissons québécois. » (endos du numéro) La deuxième section de cette publication présente des données inédites sur l’adaptation sociale des parents québécois.

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
2120 bébés québécois qui ont en moyenne 61 semaines d’âge gestationnel ou environ 5 mois d’âge chronologique.

Instruments :
- Questionnaire autoadministré rempli par les mères (QAAM);
- Questionnaire autoadmistré rempli par les pères (QAAP).

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé

« Les habitudes de vie des parents ainsi que leur état de santé physique et psychologique jouent un rôle crucial dans le développement de l’enfant. La première section de ce numéro porte sur la consommation de tabac et d’alcool, sur l’état de santé perçu et sur le bien-être psychologique des parents de nourrissons québécois. Les variations observées en fonction de certaines caractéristiques sociodémographiques telles que l’âge et le niveau de scolarité du parent, le type de familles et le niveau de revenu du ménage sont examinés.
Le deuxième texte de cette publication fournit des données inédites sur l’adaptation sociale des parents québécois. L’attention est d’abord centrée sur la proportion de mères et de pères ayant manifesté différents symptômes de comportement antisocial au cours de leur enfance, de leur adolescence ou de leur vie adulte. Les nourrissons dont les parents ont expérimenté des problèmes de conduite avant la fin de leurs études secondaires sont comparés à ceux dont les parents n’ont rapporté aucun problème, en fonction d’un ensemble de facteurs (prénatals et postnatals) caractérisant l’environnement familial du nourrisson et reconnus comme pouvant compromettre son développement futur. Les résultats présentés peuvent servir à mettre sur pied des interventions visant à : 1) réduire la transmission intergénérationnelle des troubles de la conduite; 2) diminuer les risques de conséquences défavorables pour les enfants dont les parents ont connu des problèmes de comportement; 3) promouvoir des comportements parentaux sains chez les adolescents à risque. » (endos du numéro)