Association entre le renforcement social et le modeling parental et l’activité physique chez les enfants de 9 à 10 ans
Association entre le renforcement social et le modeling parental et l’activité physique chez les enfants de 9 à 10 ans
Association entre le renforcement social et le modeling parental et l’activité physique chez les enfants de 9 à 10 ans
Association entre le renforcement social et le modeling parental et l’activité physique chez les enfants de 9 à 10 anss
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Référence bibliographique [6187]
Lacombe, Nathalie. 2000. «Association entre le renforcement social et le modeling parental et l’activité physique chez les enfants de 9 à 10 ans». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Sciences de l’activité physique.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Cette recherche comporte donc trois objectifs. Premièrement, nous allons explorer les dimensions de l’environnement familial créé par les parents en matière de promotion de l’activité physique. Nous allons tenter de déterminer de quelle façon se regroupent la participation et l’encouragement parentaux et les fréquences d’activité physique des pères et des mères afin de produire des indicateurs de l’environnement familial. Notre deuxième objectif est d’effectuer une analyse descriptive des différences retrouvées selon le site de résidence et selon le sexe afin de mieux cerner leurs rôles dans la promotion de l’activité dans la famille. Pour les fins de ce travail, la variable que nous avons appelé site comporte trois catégories soit : urbain, rural et banlieue. Étant donné le manque d’informations scientifiques pertinentes, nous explorerons les différences plutôt que d’émettre des hypothèses. Notre troisième objectif en est un de prédiction. Nous allons tenter de déterminer quelles variables familiales sont associées à la pratique de l’activité physique chez les enfants. » (p. 5)
Questions/Hypothèses : « Notre hypothèse est la suivante : plus les parents sont cohérents quant à leurs paroles, gestes et comportements vis-à-vis l’activité physique, plus leurs enfants pratiqueront l’activité physique. » (pp. 5-6)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « Les participants à cette étude font partie de la cohorte de familles du P.Q.D.S.C. Cette cohorte comprenait 1 085 familles ayant un enfant en 4ème année en 1995. Pour ce projet, nous avons retenu les 576 familles biparentales (302 familles avec une fille et 274 familles avec un garçon) ayant des données complètes pour les variables d’intérêt. » (p. 30)
Instruments : - Questionnaire sur le nombre d’activités de l’enfants à l’extérieur des heures de classes (rempli par l’enfant) - « Le père et la mère de chaque enfant ont répondu à un questionnaire cherchant à décrire les comportements familiaux pouvant encourager les membres de la famille à participer à des activités physiques. » (pp. 33-34) - « Le père et la mère de chaque enfant ont répondu à une série de questions servant à décrire les règles familiales pouvant encourager la pratique de l’activité physique. » (p. 34)
Type de traitement des données : Analyse statistique
3. Résumé
« Dans le but de diminuer les taux de sédentarité et de contrer leurs effets négatifs sur la santé, il est critique d’identifier les déterminants de la pratique d’activité physique. En ce sens, une piste intéressante se trouve au niveau de participation à l’activité physique des jeunes. Le but de cette étude était donc de mieux comprendre les facteurs parentaux pouvant influencer les niveaux de participation des enfants et plus précisément, suivant le cadre théorique social de Bandura (1977), l’impact du renforcement et modeling parentaux. Pour ces fins, nous avons analysé des données provenant d’une cohorte de familles issue du Projet Québécois de Démonstration en Santé du Cœur. Les 576 familles fournissant des données complètes avaient un enfant (274 garçons et 302 filles) en quatrième année en 1995. Par l’entremise de questionnaires, des données ont été obtenues sur la fréquence de participation à l’activité physique des enfants, de la mère et du père ainsi que sur le soutien familial et les règles familiales relatives à l’activité physique. Notre première stratégie a été d’explorer les regroupements de variables parentales à l’aide d’une analyse par composantes principales. Deux facteurs ont émergé, soit le renforcement social (soutien et règles des deux parents) et le modeling (comportement d’activité physique des deux parents). Une analyse descriptive par test-t en fonction du sexe de l’enfant nous a ensuite permis de constater que les garçons participant à l’étude étaient plus actifs que les filles et que les parents des garçons disaient offrir plus de renforcement social que les parents des filles. Par contre, le modeling des parents des garçons n’était pas différent de celui des parents des filles. Nous avons ensuite tenté de prédire les niveaux de participation à l’activité physique des enfants avec les scores factoriels du renforcement social et du modeling. Les analyses de régression pour les garçons et les filles ont déterminé une seule contribution significative, le renforcement social des parents était associé à la fréquence d’activité physique des filles. Des analyses de régression complémentaires incluant le site géographique (urbain, banlieue ou rural) où habitaient les familles ont non seulement confirmé les résultats des régressions précédentes mais ont aussi permis de documenter un niveau de participation à l’activité physique moins élevé en milieu urbain comparativement à la banlieue et le milieu rural. Nous avons conclu que le comportement des filles, et non celui des 11 garçons, est associé au soutien et aux règles parentales concernant ce comportement de santé. Les études futures cherchant à déterminer le rôle du modeling parental devraient inclure des données sur les activités physiques faites spécifiquement en famille, des parents ayant un niveau supérieur de participation à l’activité physique ou d’autres adultes pouvant influencer les comportements des enfants. » (pp. i-ii)