Les paradigmes implicites du virage ambulatoire. Vers un affrontement État-familles?

Les paradigmes implicites du virage ambulatoire. Vers un affrontement État-familles?

Les paradigmes implicites du virage ambulatoire. Vers un affrontement État-familles?

Les paradigmes implicites du virage ambulatoire. Vers un affrontement État-familles?s

| Ajouter

Référence bibliographique [6172]

Lavoie, Jean-Pierre. 2000. «Les paradigmes implicites du virage ambulatoire. Vers un affrontement État-familles?». Dans Comprendre la famille , sous la dir. de Jacques Alary et Simard, Marie, p. 48-56. Actes du 5e Symposium québécois de recherche sur la famille. Sainte-Foy, Québec: Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’explication de ces paradigmes sous-tendant le virage ambulatoire et, plus largement, l’ensemble des politiques de désinstitutionnalisation constitue le propos central de ce texte. Celui-ci porte, dans un premier temps, sur le statut accordé aux aidantes familiales dans les politiques et programmes de soutien de même que par les intervenantes de ces services. Dans un deuxième temps, il souligne en quoi le virage ambulatoire repose sur un diagnostic fort différent de la vitalité des familles nucléaires, d’une part, et des familles élargies, d’autre part. Enfin, ce texte traite de la contradiction que nous voyons entre ces orientations gouvernementales et l’évolution des relations entre parents et enfants adultes, de plus en plus marquées, nous semble-t-il, par une volonté d’autonomie réciproque. » (p. 49)

2. Méthode



Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Avec le récent virage ambulatoire, la population québécoise, appuyée en cela par les médias, prend abruptement conscience des politiques de désinstitutionnalisation mises en place par l’État québécois depuis la fin des années 70. On impute ainsi au virage la sortie précoce de grands malades des hôpitaux, la rareté des places en centres d’hébergement et de soins de longue durée pour les personnes atteintes d’incapacités graves et persistantes et la montée de l’itinérance à la suite de la réduction du nombre de places dans les hôpitaux psychiatriques. L’actuel virage ambulatoire, mis en place au milieu des années 1990, ne porte essentiellement que sur les services hospitaliers de courte durée. [...] Malgré sa nouveauté, le virage se situe dans la filiation des grandes politiques qui cherchent à réduire l’utilisation des centres hospitaliers de courte durée. L’explication de ces paradigmes sous-tendant le virage ambulatoire et, plus largement, l’ensemble des politiques de désinstitutionnalisation constitue le propos central de ce texte. » (p. 48)