1. Objectifs

Intentions :
« La présente recherche souhaite investiguer les prises de position des adolescentes et des adolescents face aux thèmes organisateurs des conséquences de la grossesse à l’adolescence. » (p. 42)
Questions/Hypothèses :
« Dans une situation hypothétique où ils apprennent qu’ils sont responsables d’une grossesse, les réactions personnelles des adolescentes et adolescents dénoteront une plus grande acceptation de la grossesse et de la parentalité précoce lorsque l’échantillon de participantes ou participants proviendra d’un milieu socioéconomiquement défavorisé, bien que globalement, elles seront perçues comme étant surtout défavorables par l’ensemble des jeunes. » (p. 45)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« L’échantillon utilisé ici est composé d’un total de 84 jeunes. Parmi ceux-ci se retrouvent 51 filles et 33 garçons tous âgés entre 15 et 18 ans, pour une moyenne de 16, 2 ans. Ces jeunes sont répartis en 11 groupes homogènes en fonction de leur école de provenance et de leur sexe. » (p. 48)

Instruments :
- Guide de discussion;
- Questionnaire.

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« La représentation sociale de la grossesse à l’adolescence ainsi que les prises de position à l’égard des conséquences de celle-ci sont explorées chez des jeunes provenant de trois milieux socioéconomiques. Pour ce faire, la méthode des focus groups est employée. Les discussions portent sur les réactions anticipées de 51 participantes et 33 participants s’ils apprenaient être responsables d’une grossesse, sur les réactions de leur entourage et sur les conséquences qui pourraient alors se produire. Les transcriptions des discours recueillis auprès de onze focus groups composés de jeunes de 15 à 18 ans, homogènes selon le sexe et le milieu socioéconomique de provenance, sont traités grâce à une analyse de contenu qualitative. Les résultats démontrent que l’ancrage de la représentation sociale de la grossesse à l’adolescence produit des prises de position différant selon le sexe et le statut socio-économique. Bien que l’ensemble de ces prises de position reflète une conception négative de la grossesse à l’adolescence axée sur l’évaluation de ses conséquences, les jeunes filles y voient plus de bénéfices que les garçons, tandis que les jeunes les plus défavorisés entrevoient la possibilité d’un changement de style de vie grâce à la grossesse. Ces résultats pourront alimenter la réflexion en vue de l’élaboration de mesures préventives. » (résumé)