De l’interdiction à la libéralisation : les paradoxes entourant le recours à la stérilisation en Amérique du Nord

De l’interdiction à la libéralisation : les paradoxes entourant le recours à la stérilisation en Amérique du Nord

De l’interdiction à la libéralisation : les paradoxes entourant le recours à la stérilisation en Amérique du Nord

De l’interdiction à la libéralisation : les paradoxes entourant le recours à la stérilisation en Amérique du Nords

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Référence bibliographique [6135]

Marcil-Gratton, Nicole. 2000. «De l’interdiction à la libéralisation : les paradoxes entourant le recours à la stérilisation en Amérique du Nord». Dans Les enjeux de la stérilisation , sous la dir. de A. Giami et Leridon, H. , p. 225-247. Paris: INSERM/INED, Collection Questions en santé publique.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Tracer l’évolution observée au Québec de l’utilisation de la stérilisation depuis 1970.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« La popularité de la stérilisation contraceptive, féminine ou masculine, ne se dément pas en Amérique du Nord. Certaines analyses des dernières enquêtes disponibles peuvent laisser croire à un léger recul : entre autres, de Guibert-Lantoine [6] souligne, pour le Canada, que les taux semblent avoir légèrement fléchi en 1995 par rapport aux données de 1984. Cependant, nous doutons fort qu’il s’agisse d’une quelconque forme de rejet de la stérilisation: il faut plutôt faire porter l’analyse du côté du calendrier conjugal et fécond, afin de vérifier si un retard à former une famille et avoir les enfants désirés ne se traduit pas plutôt en un report temporaire du recours à la contraception définitive. Que les très jeunes aient modéré leur ardeur à se faire stériliser, on ne doit s’en doute que s’en féliciter. Mais il serait surprenant que l’intensité finale du recours à la stérilisation ait vraiment changé au cours des années 1990. » (p. 243)