Analyse de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes auprès de personnes atteintes de schizophrénie et de leur famille

Analyse de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes auprès de personnes atteintes de schizophrénie et de leur famille

Analyse de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes auprès de personnes atteintes de schizophrénie et de leur famille

Analyse de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes auprès de personnes atteintes de schizophrénie et de leur familles

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Référence bibliographique [6128]

Messier, Louise. 2000. «Analyse de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes auprès de personnes atteintes de schizophrénie et de leur famille». Thèse de doctorat, Montréal, Université de Montréal, Faculté des sciences infirmières.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le but de cette étude de cas est d’analyser le processus d’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes s’adressant aux personnes atteintes de schizophrénie et à leur famille. » (p. 9)

Questions/hypothèses
- « Quelles sont les réactions de la personne atteinte de schizophrénie au cours de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes?
- Quelles sont les réactions du soignant naturel au cours de l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes?
- Quelles sont les perceptions de la personne atteinte de schizophrénie de son sentiment d’efficacité personnelle pour autorégulariser ses symptômes, suite à l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes?
- Quelles sont les perceptions du soignant quant à son rôle de soutien auprès de son proche, suite à l’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes? » (p. 9)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Un échantillon constitué de deux personnes atteintes de schizophrénie et d’un membre de leur famille respective, assumant le rôle de soignant naturel, a été sélectionné à partir de clients suivis à une clinique externe de psychiatrie d’un centre hospitalier du Montréal-Métropolitain. La mère du participant A et les parents du participant B agissaient comme soignants naturels. » (sommaire)

Instruments :
« 1) l’enregistrement sur bande magnétique de chacune des rencontres et leur transcription; 2) la tenue d’un journal de bord; 3) un questionnaire d’entrevue structurée. » (sommaire)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cette étude de cas avait pour but d’analyser le processus d’implantation d’un programme d’autorégulation des symptômes s’adressant aux personnes atteintes de schizophrénie et à leur famille. [...] Un échantillon constitué de deux personnes atteintes de schizophrénie et d’un membre de leur famille respective, assumant le rôle de soignant naturel, a été sélectionné (...) Une évaluation qualitative du processus d’implantation et de l’utilité de ce programme (Patton, 1990) a été effectuée à l’aide de la méthode de l’analyse de contenu (L’Écuyer, 1990). [...] Les résultats de cette étude ont permis de constater que les personnes atteintes de schizophrénie, qui ont participé à cette étude, peuvent apprendre à utiliser, régulièrement, des moyens efficaces pour réduire le malaise lié à leurs symptômes positifs persistants. En effet, les données obtenues concernant les perceptions démontrent que ces personnes peuvent améliorer leurs capacités d’auto-soin et développer leur sentiment d’efficacité personnelle pour maximiser leur fonctionnement général dans la communauté. De plus, cette étude fait ressortir la contribution importante de la famille ou son rôle de partenaire dans le processus d’apprentissage à l’autorégulation des symptômes. Entre autres, les résultats indiquent qu’une meilleure compréhension de la schizophrénie contribue à modifier les croyances et les perceptions des soignants naturels face à la condition de santé de leur proche et semble faciliter une adaptation plus positive quant à ce problème de santé. » (sommaire)