L’imaginaire familialiste et l’intervention sociale auprès des jeunes de la rue : une piste d’intervention collective à Montréal
L’imaginaire familialiste et l’intervention sociale auprès des jeunes de la rue : une piste d’intervention collective à Montréal
L’imaginaire familialiste et l’intervention sociale auprès des jeunes de la rue : une piste d’intervention collective à Montréal
L’imaginaire familialiste et l’intervention sociale auprès des jeunes de la rue : une piste d’intervention collective à Montréal s
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Référence bibliographique [6089]
Parazelli, Michel. 2000. «L’imaginaire familialiste et l’intervention sociale auprès des jeunes de la rue : une piste d’intervention collective à Montréal ». Santé Mentale au Québec, vol. 25, no 2, p. 40-66.
Intentions : « Cet article vise à situer le phénomène des jeunes de la rue dans le contexte des transformations sociales actuelles. Ensuite, il s’agit de cerner le rôle que joue l’imaginaire familialiste chez ces jeunes ainsi que ses limites au développement de l’autonomie sociale. Enfin, une piste d’intervention collective qui tient compte de cet imaginaire affectant la place sociale des jeunes de la rue, sera présentée. » (p. 41)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« La formation de familles fictives chez les jeunes de la rue, procurant au groupe de pairs un soutien d’identification qui permet au jeune d’échapper à la famille réelle, renforce ainsi un imaginaire autour du mythe de l’autonomie naturelle. Bien que le groupe puisse procurer un réel sentiment de protection nécessaire à l’adolescence, la projection familialiste opérée inconsciemment par ces jeunes constitue ce que le fondateur de la sociopsychanalyse, Gérard Mendel, appelle une ’régression psychofamilialiste’. La société n’est pas une famille et les projections familialistes peuvent verrouiller les rapports sociaux avec des adultes assimilés à l’autorité parentale, potentiellement menaçante pour la ’famille de jeunes de la rue’. En 1998, une forme de médiation collective a été expérimentée à Montréal afin de développer l’autonomie sociale des jeunes de la rue par la voie d’un dialogue continu entre ceux-ci, des élus municipaux et des intervenants jeunesse. S’appuyant sur les recherches appliquées de la sociopsychanalyse, ce projet pilote a permis d’atténuer les projections familialistes et d’offrir ainsi aux jeunes de la rue d’autres positions identitaires. » (p. 40)