L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machinique

L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machinique

L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machinique

L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machiniques

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Référence bibliographique [604]

Martin, Sylvie. 2010. «L’utérus artificiel ou l’effacement du corps maternel : de l’obstétrique à la machinique». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université de Montréal, Département de sociologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Face au projet de l’utérus artificiel, ce mémoire est consacré à comprendre et expliquer les tenants sociohistoriques bornant son développement. » (p. i)

Questions/Hypothèses :
« L’hypothèse principale de ce mémoire est que l’utérus artificiel constitue l’extension radicale de représentations et pratiques existantes qui effacent de maintes façons le corps; ainsi nous cherchons à repérer le cheminement de cette radicalisation. » (p. i)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
Données documentaires diverses

Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Employant une méthode de ’cartographie du présent’, nous établissons en premier lieu la solidité empirique de l’ectogenèse, telle qu’exprimée en laboratoire et par les discours experts actuels. Cette analyse préliminaire permet de dégager la question névralgique de l’effacement du corps maternel dans la procréation, ce que nous problématisons suivant une perspective sociohistorique et anthropologique. […] En fouillant l’archéologie de l’assistance à la procréation - des accoucheuses médiévales à la techno-maternité contemporaine en passant par l’obstétrique moderne - notre objectif est de bien identifier la généalogie de la médicalisation, de la pathologisation et de la technicisation croissantes du corps maternel et de l’engendrement afin de caractériser la construction sociale d’une maternité machinique. Autrement dit, il s’agit de jalonner les représentations et pratiques sociales à l’œuvre dans l’approche contemporaine de la procréation qui participent à l’oblitération du corps et ainsi créent un terreau fertile pour l’implantation de l’UA [utérus artificiel]. » (p. i)