1. Objectifs

Intentions :
« Le but de l’étude est de décrire les attitudes et comportements des parents de la famille d’origine tels que perçus par les conjoints qui vivent l’adaptation à la recomposition familiale. Il s’agit de déterminer quels comportements et attitudes contribuent à offrir du soutien, ce qui facilite l’adaptation, et quels comportements et attitudes constituent des difficultés et des sources de stress supplémentaires. » (p. 8)
Questions/Hypothèses :
« L’objectif spécifique est de préciser quels comportements et attitudes des parents de la famille d’origine sont perçus comme étant des sources de soutien par les conjoints en famille recomposée.
Les questions à l’étude sont les suivantes :
1. Quelles sont les situations stressantes auxquelles ont dû faire face les conjoints lors de la formation de leur nouvelle famille ?
2. Quels sont les attitudes et comportements de soutien des parents de la famille d’origine qui aident les conjoints à s’adapter à la recomposition familiale ?
3. Quels sont les attitudes et comportements de soutien des parents de la famille d’origine qui rendent plus difficile l’adaptation des conjoints à la recomposition familiale? » (pp. 7-8)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
5 couples

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« L’objectif de cette recherche est de comprendre le rôle du soutien social des parents de la famille d’origine dans l’adaptation des conjoints à la recomposition familiale. Pour ce faire, nous avons d’abord examiné les événements stressants vécus par les conjoints lors de formation de la nouvelle famille, afin de saisir le contexte à l’intérieur duquel s’inscrivaient les transactions de soutien. Puis, nous avons identifié avec eux leurs attitudes et comportements en lien avec la présence des parents, et leurs perceptions des attitudes et comportements de leurs parents au plan du soutien. Enfin, nous avons abordé la question des impacts de ce soutien reçu ou perçu sur leur adaptation à la recomposition familiale.
Les données ont été recueillies entre septembre et décembre 1999, par le biais d’entrevues semi-dirigées, auprès de cinq couples vivant en famille recomposée. Ces données ont été traitées à l’aide d’une analyse de contenu.
Les résultats mettent en lumière le caractère interactionnel du soutien social. Tous les participants ont relevé des impacts positifs et négatifs associés aux transactions de soutien, et ont établi des liens entre ces impacts et les comportements de toutes les personnes impliquées dans l’échange. » (p. i)