La famille moderne au passé ou le présent de l’altérité

La famille moderne au passé ou le présent de l’altérité

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La famille moderne au passé ou le présent de l’altérités

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Référence bibliographique [5804]

Gagnon, Éric. 2001. «La famille moderne au passé ou le présent de l’altérité ». Anthropologie et Sociétés, vol. 25, no 3, p. 153-161.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Faire une réflexion sur la famille à partir de l’ouvrage de Daniel Dagenais, La fin de la famille moderne.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Essai

3. Résumé


« La famille est-elle une catégorie anthropologique ou sociologique pertinente? Il est devenu coutumier de se poser pareille question à propos de ce qui nous semble le plus familier. Tout est aujourd’hui ’construction sociale’ dont on peut dater l’’invention’, au point qu’écrire en sciences sociales devient parfois compliqué ou périlleux. La difficulté est moins désormais de jeter un soupçon sur nos catégories, que d’en retrouver l’usage. On se méfie ainsi beaucoup de toute définition de la famille de peur d’ériger en norme ou en référence une conception trop particulière de la famille, celle de l’Occident moderne. Cependant la distance avec ce modèle devient peut-être plus facile à prendre, maintenant qu’il se défait et que l’Occident s’en déprend. Il a moins de chance de demeurer une référence scientifique quand il n’est plus un modèle dans le reste de notre existence.
Mais cette famille moderne, en a-t-on bien saisi l’originalité ou les caractéristiques essentielles? C’est l’ambition du livre de Daniel Dagenais - La fin de la famille moderne (2000) - de caractériser ce modèle de famille, en renouant en partie avec des interprétations anciennes, s’écartant d’approches plus récentes pour proposer une nouvelle vue d’ensemble. Une nouvelle conceptualisation de la famille n’aurait peut être pas retenu notre attention si elle ne nous avait mis face à la question de l’altérité, de la permanence de soi et de la reconnaissance de l’autre, comme le fait celle-ci; question qui n’est d’ailleurs pas étrangère à la relativité de nos catégories d’analyse. » (p. 153)