L’intégration sociale comme facteur de protection à la solitude des jeunes
L’intégration sociale comme facteur de protection à la solitude des jeunes
L’intégration sociale comme facteur de protection à la solitude des jeunes
L’intégration sociale comme facteur de protection à la solitude des jeuness
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Référence bibliographique [5795]
Gauvin, Clémence. 2001. «L’intégration sociale comme facteur de protection à la solitude des jeunes». Thèse de doctorat, Rouyn-Noranda, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Département des sciences du développement humain et social.
Intentions : « La solitude chez les jeunes s’avère un phénomène préoccupant dans notre société. Nous avons voulu comprendre le rapport entre l’intégration sociale des jeunes et la solitude, de même que la signification donnée aux comportements de solitude. » (résumé) Questions/Hypothèses : « Nos préoccupations s’articulent autour de trois propositions de travail : - L’intégration sociale constitue le produit de la qualité des soutiens familiaux et des soutiens sociaux. - Les rapports sociaux qui donnent priorité à l’aspect relationnel sont préventifs de vécus de solitude. - Les jeunes donnent une signification à ce qu’ils identifient comme des comportements de solitude. » (résumé)
2. Méthode
Échantillon/Matériau : « Dix jeunes âgés de 15, 16 et 17 ans, résidant sur le territoire de la MRC de Rouyn-Noranda, ont participé à l’étude. » (résumé)
Instruments : - Guide d’entretien - Journal de bord Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Les résultats révèlent que chez les sujets de notre étude la solitude est reliée à l’intégration sociale. Des conditions favorables ou défavorables vont présider à l’existence d’une solitude désirée ou non désirée. Les conditions favorables concernent la présence de soutiens appropriés qui s’affirment par une présence soutenue dans les échanges impliquant le jeune dans son introduction dans les activités de la communauté. Ces soutiens possèdent la souplesse de s’adapter aux besoins des jeunes mais ne les protègent pas de moments de solitude désirée. Les conditions défavorables touchent les attributs personnels, les caractéristiques sociales et l’absence de soutiens appropriés. Les stratégies utilisées par les jeunes pour sortir d’une solitude non désirée vont dans le sens d’établir des contacts sociaux. De plus, les jeunes identifient le besoin de soutiens familiaux et sociaux de qualité. Ceux-ci se concrétisent par des modèles et de l’accompagnement, montrant l’importance et l’exigence de la qualité relationnelle pour prévenir ou sortir d’une solitude non désirée, montrant aussi l’importance de se préoccuper des conditions dans lesquelles se produisent les changements personnels, familiaux et sociaux au coeur des transitions de vie auxquels les jeunes sont confrontés. La signification que donnent les jeunes à la solitude interrogent les valeurs prônées par notre société : le paraître, l’exclusion et les attitudes de domination qui, elles, confrontent leurs valeurs d’accueil, d’ouverture et de justice. En conclusion, un certain nombre de recommandations sont formulées, tant au plan des recherches à effectuer auprès de groupes cibles que d’actions à encourager afin de prévenir une solitude non désirée. » (résumé)