La discipline paternelle est-elle liée à l’estime de soi, au soutien conjugal reçu et à la perception du tempérament de son enfant ?

La discipline paternelle est-elle liée à l’estime de soi, au soutien conjugal reçu et à la perception du tempérament de son enfant ?

La discipline paternelle est-elle liée à l’estime de soi, au soutien conjugal reçu et à la perception du tempérament de son enfant ?

La discipline paternelle est-elle liée à l’estime de soi, au soutien conjugal reçu et à la perception du tempérament de son enfant ? s

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Référence bibliographique [5787]

Giraudo, Rosy. 2001. «La discipline paternelle est-elle liée à l’estime de soi, au soutien conjugal reçu et à la perception du tempérament de son enfant ? ». Mémoire de maïtrise, Trois-Rivières, Université du Québec à Trois-Rivières, Département de psychologie.

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Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« [...] [P]eu de recherches traitent des déterminants potentiels de l’attitude parentale. C’est pourquoi nous avons décidé de nous attarder à certains déterminants possibles du parentage et plus spécifiquement au style de discipline adopté par le père. » (p. ii)

Questions/Hypothèses :
« Suite à tout ce qui vient d’être exposé, il semble pertinent d’avancer que l’estime de soi du père, sa perception qu’il a du tempérament de son enfant et le soutien social obtenu par le biais de sa relation conjugale devraient différer en fonction du style de discipline qu’il adopte. » (p. 27)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« [...] [U]n échantillon de 68 familles biparentales de niveau socio-économique moyen habitant la ville de Trois-Rivières ou de Hull ont été questionnées. » (p. ii)

Instruments :
- Le questionnaire de Greenberger et Golberg (1989)
- Le questionnaire « le tempérament de mon enfant » de Lemer et al. (1982)
- L’échelle d’ajustement dyadique de Spanier (1986)
- L’échelle de l’estime de soi de Rosenberg (1965)

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Bien que Parke (1996) ait démontré que ce n’est pas tant la quantité de temps mais bien la qualité du temps qu’un parent accorde à son enfant qui a de l’influence, les études portant sur l’impact de la relation père-enfant se font encore rares. Néanrnoins, Belsky (1984) a produit un modèle théorique fort intéressant portant sur les déterminants du parentage en y considérant autant les pères que les mères. Ce modèle reflète la grande complexité du système familial en y incluant les sous-systèmes intra et inter-familiaux. Il prétend que le parentage est influencé par les caractéristiques personnelles du parent, par celles de l’enfant et par des facteurs sociaux comme la relation conjugale, le réseau social et l’emploi occupé. De plus, tous ces déterminants peuvent s’influencer directement ainsi qu’indirectement par l’intermédiaire d’une autre variable avant d’affecter le parentage. Ce dernier aura comme répercussion d’influencer le développement global de l’enfant à son tour. [...] En nous basant sur le modèle de Belsky (1984), nous avons émis l’hypothèse que le style de discipline adopté par le père allait être relié à la perception qu’il a du tempérament de son enfant, à son estime personnelle et au soutien reçu de la part de sa conjointe. Afin de vénifier cette hypothèse, un échantillon de 68 familles biparentales de niveau socio-économique moyen habitant la ville de Trois-Rivières ou de Hull ont été questionnées. Ces familles avait au moins un enfant d’âge préscolaire fréquentant la garderie ou la maternelle. Autant de filles que de garçons composaient l’échantillon. [...] De multiple analyses de variances ont été effectuées afin de mettre à l’épreuve notre hypothèse. Cette dernière s’est révélée confirmée en partie seulement et ce, en fonction du sexe de l’enfant. En effet, nous avons constaté que les pères utilisant une discipline autoritaire perçoivent leur petite fille comme ayant un tempérament plus facile que celui des petits garçons. Au contraire, les pères dont le style de discipline est dit démocratique qualifient leur enfant comme étant plus difficile s’ils ont une petite fille. Les pères utilisant une discipline permissive ne se distinguaient pas dans leur perception du tempérament de leur enfant et ce, indépendamment du sexe de ce dernier. Pour leur part, les résultats obtenus pour les variables ’estime de soi du père’ et ’soutien reçu de la part de la conjointe’ se sont révélés non-significatifs.
30 janvier 2002 »
http://www.uqtr.ca/biblio/notice/resume/03-2231637R.html --> Consulté le 30 mai 2002.