1. Objectifs

Intentions :
« [Étudier] la perception du beau-parent, eu égard à l’exercice de l’autorité et au partage des responsabilités parentales entre les conjoints, particulièrement lorsque les enfants sont à la période de l’adolescence. » (p. 8)

Questions/Hypothèses :
« 1. Quelles sont les conceptions que le beau-parent se fait de son rôle envers les enfants, et particulièrement envers les adolescents?
2. Quelle est la perception du beau-parent face aux attentes que son(sa) conjoint(e) a envers lui concernant l’éducation des enfants?
3. Comment l’autorité et les responsabilités parentales se traduisent-elles dans la réalité de ces familles?
4. Comment le beau-parent compose-t-il avec le partage de l’autorité parentale du parent non gardien? » (p. 8)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
Cinq belles-mères et six beaux-pères en familles recomposées simples et complexes

Instruments :
Guide d’entrevue

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé

« L’objectif de cette étude est d’étudier l’autorité et les responsabilités parentales dans les familles avec adolescent(s) en recueillant la perception du beau-parent. Pour atteindre cet objectif, un examen du rôle de beau-parent à travers les différentes étapes de recomposition familiale a été fait afin de circonscrire les difficultés vécues et les éléments distinctifs de la recomposition familiale ainsi que les facteurs reliés à la tension de rôle.
Les données furent recueilliEs au cours des mois d’avril et mai 1998, par des entrevues semi-dirigées auprès de cinq belles-mères et six beaux-pères en familles recomposées simples et complexes. Les données ont été ensuite traitées à l’aide du logiciel QRS NUD-IST v.4.
Les principaux résultats de cette étude révèlent que la tension de rôle est plus élevée lors de l’étape de la formation familiale. Selon l’expérience plus récente des répondants, le rôle de beau-parent est clair et les relations avec les enfants/adolescents sont positives dans la majorité des familles. L’exercice de l’autorité parentale et les responsabilités parentales envers les adolescents ne se heurtent pas à l’absence de légitimité biologique et juridique de beau-parent, exception faite sur le plan de la santé. Finalement, les résultats mettent en évidence que le comportement des couples dans leur quotidien se démarque peu des rôles traditionnels sexués. » (Résumé)