L’assistance sociale de 1996 à 2008 : avancées et défis

L’assistance sociale de 1996 à 2008 : avancées et défis

L’assistance sociale de 1996 à 2008 : avancées et défis

L’assistance sociale de 1996 à 2008 : avancées et défiss

| Ajouter

Référence bibliographique [577]

Morin, Alexandre, Remarais, Fritz-Herbert, Crépeau, Francis et Lechaume, Aline. 2010. «L’assistance sociale de 1996 à 2008 : avancées et défis». Dans Portrait social du Québec : données et analyses , p. 213-230. Québec: Gouvernement du Québec, Institut de la statistique du Québec.

Accéder à la publication

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Le présent texte porte sur le recours aux programmes d’assistance sociale québécois de 1996 à 2008. » (p. 213)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
L’échantillon comprend des données statistiques issues du Ministère de l’Emploi et de la Solidarité sociale

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Le nombre de prestataires à l’assistance sociale a diminué du tiers entre 1996 et 2008 au Québec. Ainsi, la proportion d’adultes ayant eu recours à l’assistance sociale à au moins une reprise durant une année donnée est passée de 14,6 % en 1996 à 8,9 % en 2008. Cette tendance à la baisse a été plus importante parmi les bénéficiaires sans contraintes à l’emploi, les familles avec enfants et ceux âgés de moins de 40 ans. Cependant, certains bénéficiaires, notamment des personnes âgées de 55 à 64 ans, des personnes ayant des contraintes sévères à l’emploi ainsi que celles cumulant plus de 10 années comme prestataires ont eu davantage recours à ces programmes. Malgré une baisse du nombre de personnes vivant seules et de celles nées hors du Canada, leur proportion au sein de la clientèle aux programmes d’assistance sociale a augmenté. Enfin, quoiqu’une diminution soit observée depuis 2003-2004 chez le nombre de jeunes bénéficiaires de moins de 25 ans issus de familles prestataires, ces jeunes représentent toujours près des deux tiers des jeunes adultes prestataires. » (p. 25) Ce document peut intéresser les chercheurs qui travaillent sur la famille au Québec puisque le recours aux programmes d’assistance sociale pour les familles monoparentales et biparentales est abordé.