1. Objectifs

Intentions :
« [...] [M]ieux comprendre le recours à l’urgence pédiatrique pour des problèmes de santé non urgents et ainsi être en mesure de mieux réorganiser et planifier les services offerts » (p. 2)

Questions/Hypothèses :
« 1. Décrire le processus décisionnel par lequel les parents choisissent de recourir aux services d’urgence hospitalière plutôt qu’à un autre type de service :
- Connaître les sources d’informations auxquelles se réfèrent les parents lors du choix de l’urgence hospitalière et déterminer leur importance relative :
- Info-Santé CLSC
- Service téléphonique de l’urgence de Sainte-Justine
- Médecin habituel
- Habitudes d’utilisation et satisfaction avec l’utilisation passée
- Identifier les principaux attributs que les parents recherchent dans un service d’urgence pour leur enfant
2. Connaître le degré de gravité du problème de santé à l’origine de la visite tel que perçu par les parents.
3. Dégager les pistes de solution que les parents jugent acceptables. » (p. 2)

2. Méthode

Échantillon/Matériau :
« Des entrevues semi-structurées ont été réalisées en mai 1999 avec environ 10 parents d’enfants selectionnés au hasard à divers moments de la semaine et de la fin de semaine, à mesure qu’ils se présentaient à l’urgence. » (p. 5)

Instruments :
Guide d’entrevue

Type de traitement des données :
Analyse de contenu et analyse statistique

3. Résumé

« Les auteurs constatent, dans un contexte de changement, que l’utilisation des services a beaucoup changé à l’Hopital St-Justine en 10 ans. Même si la clientèle visée est locale pour les services de 1ère et de 2e ligne et nationale pour les service de 3e et 4e ligne, on note que beaucoup de patients ’hors-territoire’ viennent à Ste-Justine. En plus, on remarque que plusieurs patients fréquentent l’urgence pour des consultations qui pourraient se faire ailleurs, comme dans les cliniques ou les CLSC. [...]
[...] [P]lusieurs interventions ont eu lieu dont principalement la concertation avec l’autre CHU mère-enfant de la région de Montréal pour réorganiser les soins pédiatriques non urgents ou semi-urgents. Ensuite, une démarche visant à faire l’inventaire des services alternatifs disponibles à la population à [sic] été réalisée. Enfin, une analyse stratégique des consultations à l’urgence dont ce rapport fait état a été effectuée. » (p. 2)