Mobilité sociale et fécondité à Bamako

Mobilité sociale et fécondité à Bamako

Mobilité sociale et fécondité à Bamako

Mobilité sociale et fécondité à Bamakos

| Ajouter

Référence bibliographique [5699]

Marcoux, Richard et Piché, Victor. 2001. «Mobilité sociale et fécondité à Bamako». Dans Les transitions démographiques des pays du Sud. Actes des Troisièmes journées scientifiques du réseau démographie (AUPELF-UREF) , sous la dir. de Francis Gendreau, p. 171-186. Paris: Éditions ESTEM, collection « Universités francophones » de l’UREF.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Nous appuyant sur la méthodologie que nous avons développée sur la mobilité sociale à Bamako [13], nous nous proposons d’examiner, dans ce chapitre les itinéraires professionnels des populations enquêtées en 1992 en relation avec les histoires génésiques et familiales des individus. » (p. 172)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
- Les données de l’enquête démographique et de santé (EDS) du Mali 1995-1996
- Les données d’une enquête biographique menée par les auteurs en 1992

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« La plupart des études récentes sur la démographie africaine indique que le déclin de la fécondité semble s’être amorcé dans la plupart des zones urbaines. Ce serait notamment le cas au Mali selon la toute dernière enquête démographique et de santé (EDS) de 1995-1996. Les résultats de cette enquête révélaient en effet que l’indice synthétique de fécondité (ISF) à Bamako a diminué au cours des 15 dernières années pour se situer en deçà de 4,7 enfants par femme, creusant un écart d’environ deux enfants avec le milieu rural. Ces résultats sont évidemment liés à des transformations considérables des calendriers matrimoniaux qui ont conduit à un recul de l’âge moyen au mariage à Bamako d’environ sept années depuis le début des années soixante. Deux objectifs sous-tendent ce chapitre. Nous nous proposons dans un premier temps d’évaluer le rôle des changements matrimoniaux sur cette baisse importante de la fécondité. Nous examinerons ainsi la fécondité dite légitime afin de bien circonscrire le rôle que semblent jouer les reports de projets de mariage sur la vie génésique des femmes et sur la descendance atteinte des hommes. Par ailleurs, nous avons pu mettre en relief l’importance des difficultés économiques qui touchent la population bamakoise en général depuis plus d’une vingtaine d’années. Ces difficultés semblent avoir affecté considérablement les perspectives d’emploi et les possibilités d’ascension socio-professionnelle. Est-ce que ce contexte qui, d’après nos résultats, a affecté le calendrier d’entrée en union des hommes et des femmes, pourrait également jouer un rôle important dans les projets d’agrandissement de la famille à Bamako? » (p. 171)