L’attribution du prénom de l’enfant par le(s) parent(s) comme indice potentiel d’une transmission psychique intergénérationnelle

L’attribution du prénom de l’enfant par le(s) parent(s) comme indice potentiel d’une transmission psychique intergénérationnelle

L’attribution du prénom de l’enfant par le(s) parent(s) comme indice potentiel d’une transmission psychique intergénérationnelle

L’attribution du prénom de l’enfant par le(s) parent(s) comme indice potentiel d’une transmission psychique intergénérationnelles

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Référence bibliographique [5646]

Plasse, Carole. 2001. «L’attribution du prénom de l’enfant par le(s) parent(s) comme indice potentiel d’une transmission psychique intergénérationnelle». Thèse de doctorat, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« L’objectif de cette thèse est une étude exploratoire d’inspiration psychanalytique sur le phénomène de la transmission psychique dans la quotidienneté. » (p. 1)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
11 participants (4 hommes et 7 femmes)

Instruments :
Guide d’entretien

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« Cette thèse présente une étude exploratoire d’inspiration psychanalytique sur le phénomène de l’attribution du prénom à un enfant par les parents comme indice potentiel de transmission psychique intergénérationnelle.
Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de dix sujets (six femmes et quatre hommes). Six entrevues ont été analysées en profondeur selon une grille d’analyse de discours axée sur l’exploration des axes sémantiques et stylistiques. Pour ce faire, le Verbatim intégral fut repris et une analyse de renonciation basée sur des critères de D’Unrug (1974) et de Stora-Sandor (1984) fut établie. Des indices additionnels concernant les aspects visuels et sonores du prénom retenu pour l’enfant furent dégagés grâce aux travaux de Valabrega (1967) (des jeux de lettres) et de Tisseron (1995) (des images visuelles et sonores).
Ce travail a permis d’émettre quelques hypothèses concernant le processus de transmission psychique dans le phénomène de la nomination de l’enfant par les parents. Les trois principaux processus observés sont l’idéalisation, la projection et l’identification. En effet, un matériel hautement idéalisé en lien avec certains éléments de l’histoire personnelle du (des) donateur (s) est déposé dans le prénom de l’enfant. Compte tenu que le prénom retenu fait corps avec l’enfant dans l’imaginaire des parents, l’enfant est largement défini par ces caractéristiques attribuées. Outre la projection de ces traits idéalisés sur l’enfant, une identification à cet enfant par les parents s’installe pour répondre à des visées narcissiques de ceux-ci.
La transmission psychique entre générations s’appuie donc, d’une part, sur le narcissisme des parents et, d’autre part, sur l’identification par l’enfant au matériel projeté par les parents sur lui et sur son prénom (idéaux parentaux, certains éléments du discours parental, certains manques à combler).
Cette thèse propose finalement des pistes de recherche pour valider les analyses observées et pour approfondir les connaissances sur le phénomène de transmission psychique dans la quotidienneté. Ce champ de recherche devient important pour une meilleure compréhension de la transmission psychique dans le cadre des psychopathologies lourdes. » (p. iv)