Désinstitutionnalisation et responsabilité de l’État dans l’accessibilité aux services en santé mentale au Québec
Désinstitutionnalisation et responsabilité de l’État dans l’accessibilité aux services en santé mentale au Québec
Désinstitutionnalisation et responsabilité de l’État dans l’accessibilité aux services en santé mentale au Québec
Désinstitutionnalisation et responsabilité de l’État dans l’accessibilité aux services en santé mentale au Québecs
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Référence bibliographique [5596]
Saint-Arnaud, Jocelyne. 2001. «Désinstitutionnalisation et responsabilité de l’État dans l’accessibilité aux services en santé mentale au Québec ». Éthique publique, vol. 3, no 1, p. 95-105.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « Dans cet article, nous donnerons quelques indications sur l’origine et l’apport des institutions. Puis nous étudierons plus particulièrement le phénomène de la désinstitutionnalisation dans le contexte québécois et ses conséquences sur la pratique des soins, le fardeau imposé aux familles et le problème de la pauvreté, pour enfin décrire une philosophie et un modèle d’accueil et d’intervention auprès des malades mentaux, inspiré de la psychiatrie de secteur en France. Cette démarche a pour but de définir la problématique de la désinstitutionnalisation, de mettre en évidence les enjeux éthiques en présence, de manière à préciser des conditions qui permettront de rétablir l’égalité d’accès à des services adéquats en santé mentale dans la communauté. » (p. 95)
2. Méthode
Type de traitement des données : Réflexion critique
3. Résumé
« Les enjeux éthiques soulevés par la désinstitutionnalisation des services offerts aux personnes atteintes de troubles mentaux sont abordés dans cet article sous l’angle de la justice sociale définie en termes d’accès égal à des soins adéquats en santé mentale et donnés en temps opportun. Après avoir défini brièvement l’origine et l’apport des institutions psychiatriques dans le domaine du soin en santé mentale, le phénomène de la désintitutionnalisation de ces services au Québec est analysé relativement aux conséquences individuelles et sociales qu’une telle politique gouvernementale a entraînées. Dans cette optique, les difficultés, voire l’échec, dans la mise en place d’un suivi adéquat dans la communauté, le fardeau des familles, la situation précaire de certaines personnes à leur sortie de l’institut psychiatrique, sont mis en évidence. Sont décrits ensuite une philosophie et un modèle d’intervention dans la communauté, tels qu’expérimentés par la psychiatrie de secteur en France. Enfin, ces analyses permettent de préciser des conditions préalables à la mise en place dans la communauté d’un service de santé mentale adéquat et accessible à toute personne qui nécessite un tel service. » (p. 172)