Papa a-t-il toujours raison? : analyse de la vision critique de la vie familiale dans certaines productions culturelles américaines

Papa a-t-il toujours raison? : analyse de la vision critique de la vie familiale dans certaines productions culturelles américaines

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Référence bibliographique [5571]

Taschereau, Marie-Stéfanie. 2001. «Papa a-t-il toujours raison? : analyse de la vision critique de la vie familiale dans certaines productions culturelles américaines ». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de communication.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Faire une analyse de la vision critique de la vie familiale dans certaines productions culturelles américaines contemporaines.

Questions/Hypothèses :
« [American Beauty (réalisé par Sam Mendes, 1999)], ne relève pas strictement d’une oeuvre singulière mais participe d’un mouvement d’idées plus large dont nous retracerons les manifestations au seins d’oeuvres cinématographiques contemporaines. »(p. 7)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« Corpus comportant des productions conçues dans les années 1990 ayant obtenu un succès à la fois critique et populaire et mettant en scène des familles américaines différentes de la tradition créée par les émissions du type Father Knows Best. » (p. 6)
American Beauty (réalisé par Sam Mendes, 1999), Happiness (réalisé par Todd Solondz, 1998) Pleasantville (réalisé par Gary Ross, 1998) et The Ice Storm (réalisé par Ang Lee, 1997), six épisodes de The Simpsons (1989)

Type de traitement des données :
Analyse de contenu

3. Résumé


« [...] Nous nous sommes donc arrêtée, dans un premier temps, à cerner la vison critique de la vie familiale de la classe moyenne en banlieue proposée par American Beauty et à montrer en quoi elle ne relève pas strictement d’une oeuvre singulière mais participe d’un mouvement d’idées plus large dont nous avons pu retracer également les manifestations au sein d’œuvres cinématographiques contemporaines, notamment Happiness (réalisé par Todd Solondz, 1998), Pleasantville (réalisé par Gary Ross, 1998) et The Ice Storm (réalisé par Ang Lee, 1997).
Dans un deuxième temps, la recherche s’est tournée vers une perspective diachronique afin de retracer les œuvres antérieures qui auraient pu servir de précurseurs à ce changement de la représentation de la vie familiale américaine. Dans cette optique, un des jalons les plus significatifs semble bien être la série de dessins animés relatant les tribulations de la famille Simpsons (crée par Matt Groenig) qui a fait son apparition sur le petit écran à la fin des années 80. En bouleversant à la fois l’utilisation classique du dessin animé et la représentation de la famille, cette production se propose dorénavant comme un des ancêtres de la vision du monde présentée dans le film de Mendes.
La dernière section du mémoire tente de déterminer les facteurs propres aux œuvres en question qui ont pu influencer cette modification dans la perception publique. Nous situant dans la perspective des recherches de Chauraudeau et Odin sur les institutions culturelles et les diverses compétences requises du spectateur, nous avons voulu illustrer la façon dont la diffusion d’une production culturelle dépend aussi en grande partie de son format. Dans la ligne des propositions de Bergson sur le rire, nous analyserons enfin comment des glissements dans le registre dans l’humour critique, passant de la parodie à l’ironie, auront contribué à cette modification de mentalité. »