Entre la ''revanche'' et la ''veillée'' des berceaux : les médecins québécois francophones, la mortalité infantile et la question nationale, 1910-1940

Entre la ''revanche'' et la ''veillée'' des berceaux : les médecins québécois francophones, la mortalité infantile et la question nationale, 1910-1940

Entre la ''revanche'' et la ''veillée'' des berceaux : les médecins québécois francophones, la mortalité infantile et la question nationale, 1910-1940

Entre la ''revanche'' et la ''veillée'' des berceaux : les médecins québécois francophones, la mortalité infantile et la question nationale, 1910-1940s

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Référence bibliographique [5519]

Baillargeon, Denyse. 2002. «Entre la ''revanche'' et la ''veillée'' des berceaux : les médecins québécois francophones, la mortalité infantile et la question nationale, 1910-1940 ». Bulletin canadien d’histoire de la médecine / Canadian Bulletin of Medical History, vol. 19, no 1, p. 113-137.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter la réalité des années 1910-1940 en ce qui a trait à la mortalité infantile et la politique de l’époque.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« Cet article analyse le discours des médecins québécois francophones, pédiatres et hygiénistes faisant partie de l’élite du corps médical, au sujet de la mortalité infantile entre 1910 et 1940 en faisant ressortir son parallélisme avec le discours nationaliste de la période. L’étude vise à montrer que l’idéologie nationaliste leur a fourni des arguments pour justifier les taux effarants de décès infantiles chez leurs compatriotes, tout en les incitant à glorifier la forte natalité des Canadiens français. Suivant le discours médico-nationaliste, la « revanche » des berceaux aurait même été, en elle-même, un obstacle à leur « veillée ». La légendaire fécondité des Québécoises francophones, une conception maintenant nuancée par les démographes, pourrait ainsi expliquer, du moins en partie, le fait que les mesures de santé publique adoptées au Québec au cours de cette période aient été moins vigoureuses qu’en Ontario, la « province soeur» qui servait pourtant de point de référence aux hygiénistes. » (p. 113)