Perceptions du milieu scolaire par des parents d’enfants dysphasiques intégrés au niveau primaire
Perceptions du milieu scolaire par des parents d’enfants dysphasiques intégrés au niveau primaire
Perceptions du milieu scolaire par des parents d’enfants dysphasiques intégrés au niveau primaire
Perceptions du milieu scolaire par des parents d’enfants dysphasiques intégrés au niveau primaires
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Référence bibliographique [5507]
Beauregard, France. 2002. «Perceptions du milieu scolaire par des parents d’enfants dysphasiques intégrés au niveau primaire». Mémoire de maîtrise, Montréal, Université du Québec à Montréal, Faculté d’éducation.
Fiche synthèse
1. Objectifs
Intentions : « La présente recherche porte sur les perceptions que des parents d’enfants ayant un trouble de la communication causé par une déficience langagière telle que la dysphasie, ont du milieu scolaire et de ses intervenants lors de l’intégration de leur enfant en classe ordinaire au niveau primaire. Nous tenterons d’atteindre les objectifs suivants : - Connaître les motifs pour lesquels les parents choisissent l’intégration scolaire pour leur enfant dysphasique; - Cerner les perceptions des parents du milieu scolaire et de ses intervenants; - Identifier les changements que les parents souhaitent pour le futur. » (p. 26)
Instruments : - Guide d’entretien - Questionnaire de renseignements personnels
Type de traitement des données : Analyse de contenu
3. Résumé
« Cette étude a pour but de cerner et de comprendre la situation des parents d’enfants dysphasiques dans leur relation avec le milieu scolaire lorsque leur enfant est intégré en classe ordinaire. En effet, nous savons que la relation famille-école est très importante pour tout élève, mais qu’elle devient primordiale lorsque ce dernier est en difficulté, d’où le désir d’approfondir les perceptions des parents d’enfants dysphasiques lorsque leur enfant est en classe ordinaire. Très peu d’études se sont attardées à cette déficience langagière et encore moins dans le contexte de l’intégration scolaire. Le problème constaté réside à la fois dans l’ignorance, le manque de ressources, l’imperceptibilité de cette déficience, etc. Par ailleurs, le nombre d’élèves en difficulté augmente constamment, toutefois les conditions essentielles à la réussite de l’intégration scolaire ne sont pas toujours respectées. De plus, pour diverses raisons, le diagnostic de la dysphasie est complexe. Nos objectifs de recherche ont donc été conçus en fonction de cette problématique et s’énoncent ainsi : connaître les raisons pour lesquelles les parents d’enfants dysphasiques intègrent leur enfant; cerner les perceptions que ces parents ont du milieu scolaire et de ses intervenants; identifier les améliorations qu’ils souhaitent pour l’intégration scolaire. La recension des écrits a été conduite à partir d’études entreprises auprès des parents d’enfant handicapés [sic] et en difficulté lorsque leur enfant est intégré. Ainsi, nous avons pu approfondir : les raisons qui incitent les parents à intégrer leur enfant en classe ordinaire; les attentes qu’ils ont à l’endroit du milieu scolaire; et enfin, les perceptions qu’ils ont de cette intégration. Nous n’avons trouvé que deux études concernant les parents d’enfants dysphasiques et aucune au sujet de l’intégration scolaire. La recherche s’est orientée vers le paradigme qualificatif. Les parents ont participé, sur une base volontaire, à un entretien en profondeur qu’ils ont pu valider après une première analyse. La méthode d’analyse par théorie enracinée a été privilégiée comme méthodologie d’analyse et d’interprétation des données validées. Nous avons constaté que les parents choisissent l’intégration scolaire de leur enfant en fonction des perceptions qu’ils ont de leur enfant. Leur objectif ultime dans ce choix est que leur enfant devienne autonome dans sa vie adulte. De grandes difficultés au niveau de la communication avec le milieu scolaire et ses intervenants sont vécues par les parents. Des émotions diverses (découragement, frustration, soulagement, etc.) émergent chez eux, leur faisant mettre en doute le désir de la société québécoise de vouloir intégrer les élèves en difficultés. Les parents, pour leur part, proposent quelques solutions intéressantes. Plusieurs questions découlent de cette étude et des pistes de recherche, notamment sur les attentes, les rôles de chacun, la communication, etc. sont à envisager. » (p. x)