Does Early Emotional Distress Predict Later Child Involvement in Gambling?

Does Early Emotional Distress Predict Later Child Involvement in Gambling?

Does Early Emotional Distress Predict Later Child Involvement in Gambling?

Does Early Emotional Distress Predict Later Child Involvement in Gambling?s

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Référence bibliographique [547]

Pagani, Linda S., Derevensky, Jeffrey L. et Japel, Christa. 2010. «Does Early Emotional Distress Predict Later Child Involvement in Gambling? ». Revue canadienne de psychiatrie / Canadian Journal of Psychiatry, vol. 55, no 8, p. 507-513.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Les jeunes gens s’adonnent au jeu de hasard, et certains, de façon excessive. Bien qu’une conséquence du jeu puisse être l’anxiété et la dépression, la détresse émotionnelle pourrait être un précurseur de la participation au jeu, ce qui pourrait refléter une propension développementale à un problème de comportement. Nous avons évalué si la détresse émotionnelle précoce influence directement le jeu ultérieur ou si elle fonctionne par une voie indirecte. » (p. 513)

2. Méthode


Échantillon/Matériau :
« À l’aide d’une méthode prospective longitudinale, un sous-échantillon intentionnel d’enfants d’une cohorte de la maternelle de l’Étude expérimentale de type longitudinal de 1999, effectuée à Montréal (Québec), issus de familles intactes ont été retrouvés en 2005 pour un suivi en 6e année. Les parents et les enfants [n=181] consentants ont été interviewés séparément. » (p. 513)

Instruments:
Questionnaire

Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Des niveaux élevés de détresse émotionnelle cotés par l’enseignant de la maternelle prédisaient significativement une plus grande propension à un comportement de jeu ultérieur. L’impulsivité, un facteur souvent comorbide de la détresse émotionnelle, expliquait complètement cette relation prédictive plus que les facteurs confusionnels potentiel liés à l’enfant et à la famille, y compris le jeu parental. […] Les enfants ayant des niveaux élevés de détresse émotionnelle à la maternelle étaient plus enclins à un comportement de jeu de l’enfant en 6e année. L’influence de la détresse émotionnelle précoce disparaissait complètement lorsque les comportements reflétant l’impulsivité étaient pris en compte pour prédire le comportement de jeu ultérieur de l’enfant. La relation entre la détresse émotionnelle et la participation au jeu chez les enfants s’expliquait donc par la comorbidité de l’impulsivité précoce. Cette étude n’écarte pas la possibilité que la détresse émotionnelle puisse devenir un corrélat ou une conséquence de la participation excessive à des activités de jeu de hasard à une période du développement ultérieure. » (p. 513)