Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Section santé mentale

Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Section santé mentale

Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Section santé mentale

Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Section santé mentales

| Ajouter

Référence bibliographique [5463]

Breton, Jean-Jacques, Légaré, Gilles, Laverdure, Johanne et D’Amours, Yvan. 2002. «Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois. Section santé mentale». Dans Comprendre la famille : actes du 6e symposium québécois de recherche sur la famille , sous la dir. de Carl Lacharité et Pronovost, Gilles, p. 173-198. Sainte-Foy (Québec): Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
Présenter les résultats de l’étude en démontrant le lien entre d’une part l’estime de soi et les troubles émotifs chez les enfants, et d’autre part, l’estime de soi et la détresse psychologique chez les adolescents ainsi que les idées et tentativent suicidaires qui s’en suivent.

2. Méthode


Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Filles et garçons de 9 ans présentent une moyenne évaluée d’estime de soi semblable mais à 13 ans, la proportion de filles qui présentent un niveau d’estime de soi faible est supérieure à celle des garçons et cette différence liée au sexe se maintient à 16 ans. Ce profil développemental de l’estime de soi à l’adolescence a été observé dans d’autres études (voir Deschesnes, 1997). Les résultats de l’Enquête sociale et de santé auprès des enfants et des adolescents québécois démontrent de façon éloquente comment l’estime de soi à l’adolescence est associée à la détresse psychologique. En effet, 46% des adolescents de 13 ans et 49% de leurs aînés de 16 ans avec un niveau faible d’estime de soi rapportent un niveau élevé de détresse psychologique alors que seulement 2% des adolescents de 13 ans et 4% de leurs aînés de 16 ans avec un niveau élevé d’estime de soi présentent un niveau élevé de détresse psychologique. Ces résultats et les écrits attestant qu’une faible estime de soi est associée à une démoralisation (Bolognini et Plancherel, 1998; Harter, 1993) suggèrent qu’une bonne estime de soi constitue un facteur de protection contre la détresse psychologique. » (p. 191)