Les trajectoires de demande d’aide des hommes à risque suicidaire. La limite des aidants naturels

Les trajectoires de demande d’aide des hommes à risque suicidaire. La limite des aidants naturels

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Les trajectoires de demande d’aide des hommes à risque suicidaire. La limite des aidants naturelss

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Référence bibliographique [5363]

Dulac, Germain et Laliberté, Arlene. 2002. «Les trajectoires de demande d’aide des hommes à risque suicidaire. La limite des aidants naturels». Dans Comprendre la famille : actes du 6e symposium québécois de recherche sur la famille , sous la dir. de Carl Lacharité et Pronovost, Gilles, p. 317-330. Sainte-Foy (Québec): Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Ce projet de recherche vise une meilleure compréhension de la démarche qui conduit les hommes à faire appel à des services d’aide, ce qui constitue un élément central pour développer des programmes d’intervention efficaces. Nous cherchons notamment à faire ressortir les éléments qui facilitent ou font obstacle à ce processus par lequel les hommes à haut risque de suicide présentant un problème de toxicomanie et/ou de santé mentale en viennent à faire une demande d’aide. » (p. 319)

2. Méthode



Échantillon/Matériau :
26 personnes endeuillées à la suite du suicide d’un proche.

Instruments :
Guide d’entretien semi-directif
Type de traitement des données :
Analyse statistique

3. Résumé


« Il faut donc reconnaître les limites du réseau naturel des hommes en difficulté. Ces limites sont de trois ordres. Premièrement, le réseau naturel peut agir efficacement en prévention du suicide à la condition d’être sensible aux signes de suicide. Ainsi, l’aide que peut apporter le réseau naturel est relatif à la connaissance et la reconnaissance de ces signes. [...]
Deuxièmement, une limite du réseau naturel est lié à l’épuisement du réseau de soutien social de l’individu suicidaire. Bien que des facteurs comme la capacité d’adaptation et de résolution de problème de l’individu suicidaire et la qualité du stresseur doivent être pris en considération lors des analyses du rôle du soutien social dans le processus suicidaire (Rudd, 1993), les recherches en suicidologie tendent à démontrer que le soutien social agit en tant que tampon contre les idéations suicidaires (DeMan, 1998; Vanderzee, Buuk et Sanderman, 1997; Viljhjalmsson, Kristjansdotti et Sveinbjarnardottir, 1998). [...]
Un troisième aspect de la limite du réseau naturel concerne la faiblesse structurelle du réseau de soutien des hommes. Les effets positifs du réseau social sur la santé sont soulignés dans de nombreuses études épidémiologiques (Pasini et Francescato, 2001). Une personne qui multiplie les contacts avec autrui et participe activement à la vie sociale se porte mieux qu’une personne qui mène une existence solitaire. » (p. 325)