La famille aux prises avec le secret d’un suicide

La famille aux prises avec le secret d’un suicide

La famille aux prises avec le secret d’un suicide

La famille aux prises avec le secret d’un suicides

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Référence bibliographique [5333]

Gratton, Francine et Lazure, Jacques. 2002. «La famille aux prises avec le secret d’un suicide». Dans Comprendre la famille : actes du 6e symposium québécois de recherche sur la famille , sous la dir. de Carl Lacharité et Pronovost, Gilles, p. 297-316. Sainte-Foy (Québec): Presses de l’Université du Québec.

Fiche synthèse

1. Objectifs


Intentions :
« Voilà donc ce que veut expliquer cet article : d’abord, la dynamique présente dans la construction du secret familial d’un suicide et les facteurs qui y poussent ou qui l’en détournent et puis, les fonctions que peut exercer un tel secret pour la famille et les effets qu’il peut y produire. Mais avant de procéder directement à l’analyse de ces deux points, il importe de rappeler brièvement la vraie nature du secret. » (p. 297)
Questions/Hypothèses :
« Il n’est pas rare qu’une famille vive le drame du suicide d’un de ses membres immédiats ou d’un proche de la parenté. Il est alors tentant de cacher cet acte, d’en garder le secret. Qu’en est-il alors de la famille aux prises avec le secret d’un suicide? Elle passe des moments d’incertitude, d’ambivalence, voire d’anxiété. Lui faut-il se résoudre au secret, le conserver longtemps, même toujours, ou le révéler enfin? Si elle décide de le maintenir, que peut-il s’ensuivre pour la famille? » (p. 297)

2. Méthode



Type de traitement des données :
Réflexion critique

3. Résumé


« En conclusion, nous reprenons les questions fondamentales posées au début de l’article. Lors du suicide d’un de ses membres, la famille doit-elle le tenir secret? Lui faut-il garder ce secret longtemps ou même toujours? Doit-elle plutôt le révéler le plus rapidement possible? Il ne nous apparaît pas recommandable ni même possible de formuler là-dessus une règle absolue dans un sens ou l’autre. Dans certains cas, il peut être bénéfique à la famille de maintenir le secret pour un court laps de temps. Dans d’autres situations, plus nombreuses vraisemblablement, le secret serait clairement contre-indiqué. En outre, il semblerait que le secret longtemps conservé ou, pis encore, tenu perpétuellement autour du suicide d’un membre de la famille risque de comporter beaucoup plus d’inconvénients que d’avantages. Chose certaine, le secret familial d’un suicide, de nos jours, n’est pas un phénomène inerte et statique. Au rythme de nos sociétés en pleine dynamique de changement, il évolue à grande vitesse et demande alors qu’on y consacre recherche attentive et sérieuse réflexion. » (p. 314)